cinéma Hollywood se rapproche encore de Francazal
Le site de l'ancienne base aérienne de Francazal a beaucoup d'atout pour les Américains. /Photo DDM
Le projet de studios de cinéma sur le site de Francazal se dessine. Une délégation américaine des studios Raleigh vient de passer six jours à Toulouse. Cet été, un protocole d'accord a été signé. Après deux mois d'un silence perçu quelquefois comme un signal de mauvais augure, Bruno Granja, porteur du projet d'implantation de studios de cinéma sur la base de Francazal, sort de la réserve dans laquelle il s'était lui-même retranché. « La semaine dernière, révèle-t-il à « La Dépêche du Midi », une délégation conduite par Michael Moore, le patron des studios Raleigh, a passé six jours à Toulouse. Les Américains sont repartis ravis de leur séjour qui leur a permis de découvrir la base aérienne bien entendu, mais également la ville et l'agglomération de Toulouse et quelques-uns des plus beaux sites naturels et patrimoniaux de la région. Cette visite faisait suite à la signature, cet été, d'un protocole d'accord entre Raleigh et la future société d'exploitation des studios de Francazal dont je suis le patron », a indiqué Bruno Granja. Le projet de grande ampleur révélé par « La Dépêche du Midi » début juin 2011 est donc lancé. « L'été a été ponctué par de nombreuses rencontres avec Raleigh à Los Angeles et de séances de travail avec les élus et les services de l'État », souligne M. Granja. « Après une posture de prudence qui se conçoit lorsque se présente pareil projet, le préfet Comet, Martin Malvy, président du conseil régional, Pierre Cohen, maire de Toulouse et président du Grand Toulouse et Philippe Guérin, maire de Cugnaux, sont aujourd'hui des interlocuteurs attentifs à l'évolution du dossier ». Un dossier dont on connaît désormais les grandes orientations. Raleigh qui souhaite pouvoir disposer en Europe de structures de nature à accompagner son développement, apporte son savoir-faire aux studios de Francazal dont la major sera cliente. « Il faut bien comprendre que la société d'exploitation du site de Francazal qui s'étendra sur 45 hectares sera française », explique Bruno Granja, qui s'emploie désormais à la constitution du tour de table des actionnaires et à la finalisation du cahier des charges qu'il présentera au propriétaire de la base - l'État - cet automne. Si le projet est validé sous une forme qu'il reste à déterminer (vente, bail emphytéotique, convention…), le patron de la société d'exploitation et ses partenaires américains souhaitent pouvoir démarrer l'opération dès que possible. « Courant 2012 », espère Bruno Granja. De source extérieure au dossier, le projet pourrait mobiliser 100 millions d'euros d'investissement environ, dédiés notamment à la construction de structures et la réhabilitation de bâti existant. À l'horizon 2013, Toulouse pourrait alors devenir l'une des capitales mondiales du cinéma. LIONEL LAPARADE
Source : ladepeche.fr, le 17 septembre 2011 Possibilité de réagir sur :
****************************
Écrire, pour demander le respect de notre langue et de notre culture dans les futurs studios de production, à :
Martin Malvy, Président du conseil régional Par courriel : permanencemartinmalvy@orange.fr Par le formulaire du Conseil régional : http://www.midipyrenees.fr/Nous-contacter,2805
Pierre Cohen, Maire de Toulouse Par le formulaire de la Mairie de Toulouse : http://www.toulouse.fr/contact-pierre-cohen
Philippe Guérin, Maire de Cugnaux Par le formulaire de la Mairie de Cugnaux : http://www.mairie-cugnaux.fr/mairie/conseil_municipal/formulairecontactelu.php?desti=01&ret=514
Henri-Michel Comet, Préfet Par courriel : public-courrier@haute-garonne.gouv.fr
|
||||||
Attention à notre langue et à notre culture !
Le patron de la société Raleigh, une société hollywoodienne de production cinématographique, a pour projet d'ouvrir des studios sur le site de Francazal, une ancienne base aérienne près de Toulouse.
Mettons une clause à cette installation cependant : que dans ces studios installés sur notre sol, la langue française soit la langue de travail, de tournage et de vie. Ainsi, en exigeant, comme le stipulent nos lois, l'utilisation pleine et entière de notre langue dans ces futurs studios, cette implantation ressemblera moins à une implantation de type colonial.
JPC
****************************