Sujet :

La sénatrice Françoise Gatel, partenaire de l'anglicisation !

Date :

26/12/2014

Envoi de J-P L  (Merci d'écrire à notre secrétariat, si vous voulez prendre contact avec notre correspondant)

Françoise Gatel et l'anglais

 

La sénatrice Françoise Gatel, partenaire de l'anglicisation !

Signalons à ces élus de la République que la langue de la République, c'est le français et non l'anglais.
Disons-leur qu'avec leur slogan "Give me five", en anglais, ils affichent non seulement, du mépris à l'égard de la langue du peuple qu'ils sont censés servir, mais, de plus, ils sont en infraction par rapport à la Constitution française et par rapport à la loi Toubon.

Enfin, disons-leur que lorsque nous aurons de l'argent, nous les attaquerons en justice pour qu'ils expliquent devant les juges pourquoi ils ne respectent pas la loi, eux, qui, en la matière, ont pourtant vis à vis du peuple, un devoir d'exemplarité.

JPC

 

 

 

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Cinq parlementaires UDI militent pour une Bretagne à 5

“Give me five”. Voici le message adressé au gouvernement par 5 parlementaires centristes qui continuent à se battre pour une Bretagne à 5 départements, incluant la Loire-Atlantique.

Elus bretons traitres à la langue de la RépubliqueMercredi 24 décembre en mairie de Châteaugiron. Cinq parlementaires UDI (Union des démocrates et indépendants) formulent une dernière demande sur leur liste de cadeaux : une Bretagne à cinq départements pour Noël ! « Si ce n’est pas à ce Noël-là, on espère que ce sera pour le suivant », glisse Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France.

Plus qu’au Père Noël, le message s’adresse au gouvernement en opposition à la carte des régions qui maintient une Bretagne à quatre. « La décision du gouvernement enferme la Bretagne dans une position insulaire et marginalisée, estime Françoise Gatel, sénatrice d’Ille-et-Vilaine. Son avenir nécessite une autre configuration. »

2 000 Brétiliens travaillent en Loire-Atlantique

Et pour argumenter ses propos, la maire de Châteaugiron s’appuie sur « des synergies déjà existantes entre la Bretagne et la Loire-Atlantique comme la marque “Produit en Bretagne” ». Elle ajoute que 2 000 salariés d’Ille-et-Vilaine travaillent dans des entreprises de Loire-Atlantique.

Pour Michel Canevet, sénateur du Finistère, « notre proposition a du sens car les habitants des cinq départements ont des problématiques de déplacement similaires (route, train) ». De son côté le sénateur de Loire-Atlantique Joël Guerriau pense que « la Bretagne à cinq peut-être un exemple sur le plan touristique et maritime ».

« Le gouvernement est dans l’indécision »

Mais cette expression d’ouverture n’est-elle pas trop tardive ? Thierry Benoît, député d’Ille-et-Vilaine, s’explique : « Au Parlement, nous venons d’achever la 4e lecture qui vise à redéfinir les régions de France. Pour la Bretagne, le gouvernement est dans l’indécision. La porte est encore ouverte à des perspectives de redécoupage. À nous de prendre notre destin en mains !  »

Toutefois, Françoise Gatel et ses collègues, « résolument européens », précisent que leur message de réunification est « tout sauf une volonté d’indépendance ».

En prônant le “Give me five” (“donne-m’en cinq” en français), les cinq élus centristes espèrent que l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes-d’Armor, le Finistère et la Loire-Atlantique forment les cinq doigts d’une main tendue vers l’avenir.

 

 

Source : lejournaldevitre.fr, le jeudi 26 décembre 2014

Possibilité de réagir sur :

http://www.lejournaldevitre.fr/14206/cinq-parlementaires-udi-militent-pour-une-bretagne-a-5/

 

 

 

 

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Pour écrire à cette bande de vendus :

 

f.gatel@senat.fr, mairie@ville-chateaugiron.fr

 

m.canevet@senat.frmichelcanevet@laposte.net

 

o.cadic@senat.fr

 

j.guerriau@senat.fr 

 

tbenoit@assemblee-nationale.fr

 

 

Sans oublier leur compte sur Face-de-Bouc :

 

https://www.facebook.com/pages/Give-me-Five-La-Bretagne-%C3%A0-5/966207563407812?ref=ts&fref=ts

 

 

 

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Réaction d'un de nos correspondants :

 

 

 

De : Kévin THOMAS

Date : Le 27 décembre 2014

Objet : Le scandale du "Give me five"

À : o.cadic@senat.fr, j.guerriau@senat.fr, f.gatel@senat.fr, m.canevet@senat.fr, tbenoit@assemblee-nationale.fr


 

Madame, Messieurs les législateurs,

 

Je me présente, je suis un jeune citoyens de 27 ans. Je suis ingénieur chez Airbus. La langue française y disparaît à grande vitesse. Je suis donc d'autant plus soucieux du respect de notre langue.

Je vous envoie ce message afin de savoir ce qui vous a poussé à utiliser une expression anglaise "Give me five" pour soutenir une action à portée uniquement nationale (Réforme territoriale) ?

Je vous rappelle que la langue de la République est le français !

En tant que législateur, vous faîtes les lois, mais vous avez également l'obligation de les respecter d'autant plus lorsqu'il s'agit de la Constitution.

S'exprimer à des gens dans une langue qu'ils ne parlent pas représente une forme de mépris à leur égard.

Votre action attaque et saborde encore plus la langue française qui, je vous le rappelle, sera parlée par plus de 700 millions de personnes en 2050, dont d'ores et déjà par 274 millions aujourd'hui (5e langue la plus parlée au monde).

Votre utilisation abusive de l'anglaise mériterait une action en justice pour non respect de la Constitution, mais par faute d'argent de la plupart des gens qui subissent votre anglais, vous ne risquez rien.

En attendant votre réponse, j'espère que vous aurez la décence de modifier vos affiches et votre campagne afin de respecter les Français en leur parlant dans leur langue.

Je termine en citant Michel SERRES : « Il y a plus de mots anglais sur nos murs qu’il y avait de mots allemands pendant l’occupation. Par conséquent qui sont les nouveaux collabos aujourd'hui ? »

 

Cordialement

Kévin THOMAS

 

 

 

 

De : Michel CANEVET (mcanevet@wanadoo.fr)

Date : Le 28 décembre 2014

À : Kévin THOMAS
 

 

Bonjour,

 

J'ai bien reçu votre message transmis sur mon site Internet et vous remercie de votre réaction.

Rien que le fait que vous ayez réagi à notre message me réjouis.

Effectivement, notre combat porte sur la réunification de la Bretagne, que la réforme territoriale décidée par le Gouvernement n'a pu concrétiser, hélas.

Nous avons donc voulu poursuivre le projet en définissant un concept susceptible d'attirer l'attention.

En ce sens "Give me 5" constitue l'accroche, car vous réagissez.

Nous souhaitons à travers ce concept réaffirmer que notre combat n'est pas le repli identitaire, mais plutôt l'ouverture internationale de la région de Bretagne ; ce sur quoi la région a constamment bâti son développement et qui constitue pour l'avenir, l'essentiel du potentiel de développement régional.

Ce n'est donc pas une notion bretonne ou française, mais bien internationale que nous entendons promouvoir par ce message.

Je tenais à vous en faire part

 

Bien à vous.

Michel CANEVET

 

 

 

 

De : Kévin THOMAS

Date : Le 29 décembre 2014

Objet : Le scandale du "Give me five"

À : Michel CANEVET (mcanevet@wanadoo.fr)

 

Bonjour Monsieur le Sénateur,

 

Merci de votre réponse. Je ne m'attendais pas avoir un retour...

Je vais donc rebondir. Vous dites : « ouverture internationale » et « Ce n'est donc pas une notion bretonne ou française, mais bien internationale que nous entendons promouvoir par ce message. »

Vous assimilez donc « ouverture internationale » et langue anglaise ?

« En ce sens "Give me 5" constitue l'accroche, car vous réagissez. » Je ne réagis pas, je me révolte contre l’anglicisation de notre société, c'est différent !

Que vont penser les étrangers en voyant cette accroche (si tant est qu'ils s'y intéressent, car je ne voie pas les Anglais ou les Allemands se soucier de ce sujet) ?

Je vais vous dire ce que je ressens quand je vois les indépendantistes catalans plaider leur cause en anglais plutôt qu'en catalan ou qu'en espagnol. J'y vois un « foutage de gueule ». En effet, ils ne veulent plus de l’Espagne et de sa langue, mais l’Amérique et sa langue ne les dérangent pas. Une américanisation à outrance et la collaboration des élites (qui ne s'en rendent pas forcement compte). Je vous laisse déduire ce que je pense de votre campagne, malheureusement.

Avez-vous voyagé dans le monde ? Pour ma part, j'ai déjà voyagé dans plus de 20 pays sur 3 continents différents. J'ai pu constater que oui, l'anglais est la langue universelle la plus répandue. Mais j'ai également pris conscience, que le français reste bien la seconde langue universelle, une langue que nous devons continuer à promouvoir dans l’intérêt de la France et des 36 pays francophones de ce monde. Si nous voulons que le français soit toujours enseigné de Vancouver à Hanoï en passant par Berlin ou Madrid, et bien entendu toute l’Afrique francophone, nous, Français devons montrer l'exemple.

De Gaulle a dit : « Comment voulez-vous que les autres croient en nous, si nous n'y croyons pas nous-mêmes ».

Je commence à en avoir marre que nos élites sabotent notre langue, que ce soit par le haut avec l'anglais, mais aussi par le bas avec les langues régionales. En effet, comment se fait-il de voir la langue bretonne sur des panneaux à Rennes, alors que le breton n'y a jamais été parlé. Le gallo (Dialecte d’oïl et donc du français) y était la langue régionale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Gallo#mediaviewer/File:Gallo_Abalain.svg).

Votre comportement met en péril l'unité républicaine à long terme. Vous pouvez en voir les conséquences en Espagne notamment...

Pouvez-vous me dire donc pourquoi vous continuez à dénigrer notre langue ? Pourquoi ne respectez-vous pas la Constitution et la loi Toubon

Les parlementaires auraient-il le droit de les outrepasser ?

Qu'elles sont, ou ont été, vos actions pour promouvoir notre langue ?

Votre ouverture internationale en anglais est également un repli sur le monde anglo-saxon et un dénigrement du monde francophone.

Je vous rappelle que vous êtes payé avec nos impôts et que vous devez représenter le peuple français et non les anglo-saxons qui sont nos ennemis et non nos amis, comme la récente attaque anglo-saxonne contre les institutions européennes l'a encore une fois prouvé (http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/operation-socialist-la-cyberguerre-entre-europeens-16-12-2014-1890065_506.php).

D'ailleurs comment se fait-il qu'avec toutes ces révélations qui se suivent et se ressemblent aucun député ou sénateur n'ose s'indigner profondément de cela ?

Comment expliquer-vous d'ailleurs que tous les Français aient été informés du nouveau chien de notre président et pas de cela ?

Voilà, je vais en rester là pour ne pas trop m'égarer...

 

Cordialement

Kévin

 

 

 

De : Michel CANEVET (mcanevet@wanadoo.fr)

Date : Le 30 décembre 2014

À : Kévin THOMAS
 

 

Bonjour Kévin,

 

J'ai bien lu votre long argumentaire et tiens à vous assurer que même si j'emploie la langue anglaise en la circonstance, la langue française m'est tout à fait familière et je l'emploie quotidiennement, depuis que je suis né, comme vous je suppose.

Cela ne m'empêche pas, à l'occasion, d'utiliser la langue anglaise, y compris pour attirer l'attention, comme ce fut le cas en la circonstance.

C'est donc de façon délibérée que nous avons utilisé le slogan "Give me 5", qui parle notamment beaucoup aux jeunes, qui permet dans ce débat des régions souvent trop connoté identitaire et de repli sur soi, d'affirmer notre volonté de nous ouvrir aux autres, à l'international, comme l'ont fait de nombreux aînés avant nous en Bretagne,

Et de le faire ne constitue pas une négation de la langue française, bien au contraire, mais notre volonté de faire preuve d'esprit d'ouverture.

Je revendique donc complètement cette démarche et vous invite à relayer notre message pour une régionalisation accrue de notre pays, non de façon uniforme, mais avec la possibilité d'adapter notre organisation aux velléités de nos concitoyens sur les territoires. C'est cela l'UDI et sa volonté décentralisatrice et adaptée aux souhaits des populations locales

Je tenais à vous en faire part et vous souhaite une belle et heureuse année 2015.

 

Bien cordialement. Michel CANEVET

 

 

 

 

De : Kévin THOMAS

Date : Le 4 janvier 2015

Objet : Le scandale du "Give me five"

À : Michel CANEVET (mcanevet@wanadoo.fr)

 

Bonjour Monsieur le Sénateur,

 

Je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année 2015.

Je me doute bien que vous utilisez la langue française au quotidien, c'est votre langue maternelle et celle de notre pays. Encore heureux d'apprendre cela. Ce qui m'ennuie c'est l'usage abusif d’anglicismes au détriment de notre langue et au profit d'une seule, l'anglais.

En effet, si elle parle tant aux jeunes, c'est parce que nos élites s'efforcent à promouvoir cette unique langue partout sans aucune raison valable (Les États-Unis et le Royaume-Uni mènent une guerre subreptice pour promouvoir leur langue au travers des élites... Speak white !). J'en ai marre d'entendre parler de M6 replay, my TF1, les TGV family, France is in the air (Air france), new summer collection (celio, jules, H&M, ...), le before de canal et happy hour de canal+, des brainstorming, afterwork, Chief Executive Officer, newsroom ... et maintenant Give me 5.

Pouvez-vous me dire pourquoi tant d'anglais, moins de français et jamais d'espagnol ou d'allemand ?

Je suis pour l’enseignent de l'anglais et des autres langues, et pour les parler correctement quand c'est nécessaire, uniquement (C'est ce que je fais avec l'anglais ET l'espagnol !).

Comme d'habitude, les fossoyeurs de notre langue nous rabâchent qu'ils sont les premiers défenseurs de notre langue. Comme d'habitude, je ne vous crois pas ! Bien évidement qu'avec un slogan anglais vous niez la langue française. Arrêtez s'il vous plaît n’utilisez de la novlangue.

En quoi parler français serait-il ringard aujourd'hui ? Le Québec s'efforce autant que possible à protéger cette langue contre l'anglais. Sont-ils ringards ? Je ne pense pas, vu le nombre de Français voulant y partir (les 6000 visa vacances-travail 2014 pour le Québec sont partis en 10 minutes avec plus de 41000 impétrants)... Je vous invite à y faire un tour, en plus cette province est très jolie. Donc participez plutôt à la promotion de courriel (pour e-mail) et magasinage (pour shopping), plutôt qu'aux anglicismes.

Au nom de la diversité linguistique, de l'ouverture sur les autres cultures, et au nom du "non au tout-anglais", vous ne devriez pas utiliser un slogan anglais. De plus, je ne vois même pas pourquoi vous essayer de vous justifier, en effet, l'article 2 de la Constitution et la loi Toubon vous oblige à utiliser la langue française. Si vous étiez un vrai républicain et non un européiste/atlantiste collabo (la connotation péjorative en -iste n'est pas réservée aux seules souverainistes, que je ne suis pas par ailleurs), vous reconnaîtriez votre erreur et vous corrigeriez le slogan de votre campagne. Vous pourriez également déposer une proposition de loi pour sanctionner significativement tous nos représentants payés avec nos impôts et n'utilisant pas le français à l'ONU et à l'UE, alors que cet idiome est langue de travail AU MÊME TITRE que l'anglais...

Non, le débat sur les régions n'est pas identitaire, il est contre identitaire. En effet, les Français se sentent Français. Point. Ils sont attachés aux départements, car c'est la révolution qui les a créés pour détruire les anciennes provinces royales qui étaient trop identitaires. Vouloir affaiblir les départements et créer de grandes régions revient à nier l'identité française en créant de fausses identités régionales (ou en n'en recréant), alors que les gens n'en veulent pas, mais que l'UE souhaite, bien entendu, pour affaiblir les méchantes nations. Rappeler-vous que les Corses et les Alsaciens ont dit NON à la suppression des départements et à une région plus fortes. Votre réforme constitue un retour en arrière dicté par l'UE. Les régions plus grandes n'apporteront ni économie (un peu moins d'élus certes, mais toujours autant d'employés pour délivrer le même service) ni succès économique (L'Autriche, la Suisse ou Taïwan n'ont pas de "grandes régions" ce qui ne les empêchent pas d'être performant).

Enfin, non je ne vous ferais pas le plaisir de relayer votre message, car je ne suis pas pour la régionalisation. La France est un pays centralisé, et cela me convient très bien. Cela signifie que tout fonctionne de la même manière de Lille à Toulouse. Et il en est très bien ainsi. Nous ne sommes ni Allemands ni Américains, nous sommes une République unitaire. Merci de respecter cela. Merci d'arrêter de prôner l’intégration européenne à outrance. Il n'y pas de peuple européen, nous ne serons jamais les Etats-Unis d'Europe. La France est très bien comme elle est. L'Europe fonctionnera bien lorsque vous respecterez l’identité et la langue de chaque peuple, et qu'on les laissera coopérer librement selon leurs propres intérêts et non sous les ordres anglo-saxons de Bruxelles.

J'espère que 2015 vous permettra d'ouvrir les yeux sur tous les dangers qui menacent notre République et que vous prendrez les bonnes décisions pour la protéger de cette menace extérieur (qui ne vient pas des "méchants" Chinois ou Russes, mais des "gentils" Anglo-Saxons).

 

Cordialement

Kévin THOMAS

 

 

 

 

 

Faisons comme Kévin, n'hésitons pas

 

 à interpeller ces élus soumis à la langue de l'Empire !