Sujet :

Charest et Sarkozy : de beaux discours sur la langue pour cacher l'anglicisation

Date :

30/10//2010

De Bernard Desgagné  (courriel : bernard.desgagne(chez)videotron.qc.ca)  

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Le Premier ministre du Québec, Jean (John James) Charest, et le Président Nicolas Sarkozy ont fait de beaux discours sur la langue française à Montreux, lors du Sommet de la Francophonie. Mais qu'est-ce qu'il y a derrière ces beaux discours ? -- L'anglicisation ?

Oui, force est de constater que Charest avec sa loi 103 et Sarkozy avec ses ministres anglolâtres poussent leurs pays respectifs vers une irrémédiable anglicisation. Notre devoir est donc de nous révolter contre cette imposture et de nous soutenir mutuellement quand l'animal blessé tente, ou tentera, de nous charger.

Le combat des Québécois pour leur langue, leur culture, leur pays est un combat de Liberté. La liberté universelle et inaliénable de pouvoir vivre, travailler et prospérer dans la langue, et avec les lois, de son pays. Il est donc parfaitement légitime, et c'est même un devoir, de se révolter contre tous ceux qui portent atteinte à l’épanouissement plein et entier de cette liberté fondamentale.

Régis Ravat

 


Possibilité de réagir : http://www.dailymotion.com/video/xf9jr8_charest-n-aime-pas-vigile-net_news

 

 

Grâce à l’intervention généreuse de JJC à l’Assemblée nationale ce 18 octobre, Vigile a reçu 12 017 visiteurs (un record de tous les temps pour Vigile) ET une somme totale record en dons ! Vraiment efficace JJC en collecteur de fonds. Ah ! Si j’avais des enveloppes brunes, je pourrais lui envoyer sa cote…

Ensuite, rassurons JJC : il faut comprendre que Vigile ne prône pas la Violence, vous avez mal lu, Vigile prône la Vigilance… mais vite dit, comme ça, on peut se tromper. Enfin, donnons à JJC ce qui lui revient : il ne s’est pas abaissé jusqu’à la motion de blâme, comme Lulu de triste mémoire avait osé le faire à l’égard du concitoyen Yves Michaud. 

 Vigile

 

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ÉDITION POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION :

Le traître

John James Charest, le traître et le collabo en chef

 

À titre de membre du bureau politique du Réseau de résistance du Québécois et de chroniqueur du site Internet Vigile, je viens d’être mis en cause par le premier ministre du Québec, John James Charest. Dans l’enceinte sacrée de l’Assemblée nationale, il nous accuse, moi et des milliers d’autres Québécois, d’être des radicaux et de promouvoir la violence. Encore un peu et il passera un coup de fil à Ottawa pour que ses maîtres lui envoient l’armée en renfort.

Je fais partie des plus radicaux des radicaux, selon John James Charest, c’est-à-dire de ceux qui pensent que le manifeste du FLQ, en 1970, était plein de vérité. Je ne suis pas seul. D’autres radicaux pensent la même chose, par exemple Jacques Parizeau, un homme d’État d’une tout autre stature que le directeur du markéting du PLQ, John James Charest. Comme des milliers d’autres Québécois, je trouve que le manifeste du FLQ a peu vieilli. Certains passages pourraient décrire le Québec d’aujourd’hui, qu’une clique de requins voraces est en train de piller, de corrompre et de dénaturer.

Je suis sans doute même un ultra-radical, aux yeux de John James Charest, parce que je le considère comme un traître à la nation québécoise. Qu’il me poursuive pour diffamation s’il le veut. Les preuves des méfaits du premier ministre à temps partiel abondent. Quand il aura perdu le pouvoir, après les prochaines élections, des enquêtes ne manqueront pas de le démontrer. Manifestement, sa véritable allégeance va non pas à sa patrie, mais à ceux qui lui versent l’autre moitié de sa rémunération. Tout le monde le sait. Mais il y en a qui trouvent commode et lucratif de se fermer les yeux et de se boucher les oreilles.

L’État québécois est devenu un bar ouvert où les patrons de John James Charest peuvent se servir à volonté. Le Québec est livré en pâture aux vautours des éoliennes, du free mining (Note de l'A.FR.AV : La Loi sur les mines du Québec repose sur le principe du free mining – exploitation minière libre - importé directement du Far West américain au XIXe siècle. Ce principe colonial donne à l’entreprise privée un accès libre au patrimoine minier du Québec. Libre de toutes contraintes sociales et environnementales et pratiquement libre de tout contrôle gouvernemental), des gaz de schiste et des garderies profitables. Et, comble de la trahison, John James Charest, le premier ministre rapetisseur de grand peuple, vient de lui annoncer que la meilleure façon de défendre le français est d’envoyer plus d’enfants à l’école anglaise.

En plus de chercher à flétrir tous les Québécois qui se rassemblent dans le formidable lieu de débat qu’est Vigile, John James Charest reproche à un ancien felquiste de s’être assagi et de vouloir employer les mots plutôt que les bombes. Que veut exactement le premier ministre ? Que les anciens felquistes mettent des bombes plutôt que des affiches autour des bureaux de circonscription de sa bande de collabos ?

Il dit ce qu’il veut, John James Charest. Est-ce que nous l’en empêchons ? Il a toutes les tribunes pour se faire entendre. Pendant ce temps, ses patrons nous bâillonnent, ce qui explique l’existence de Vigile. Pourtant, contrairement à lui, qui préconise le musèlement et la stigmatisation comme façon d’échanger avec son peuple, nous sommes heureux qu’il ait toute cette liberté de s’exprimer, une liberté mille fois plus grande que la mienne ou celle des autres citoyens ordinaires. Nous en sommes heureux parce que John James Charest nous fournit ainsi quotidiennement des preuves de sa mauvaise foi. Nous ne voulons surtout pas qu’il cesse de parler. Mieux encore, nous serions enchantés qu’il se joigne à nous sur Vigile, au lieu de décrier les députés du Parti Québécois qui l’ont déjà fait.

Il faut aux Bernard Drainville un courage qui semble manquer à John James Charest, car nous sommes loin d’être complaisants à leur égard. M. Drainville a déjà essuyé des critiques sévères de ma part. Pourquoi John James Charest n’écrit-il pas sur Vigile ? S’il a de bons arguments, il n’a qu’à venir les défendre avec son armée de conseillers et d’avocats réunis dans la fraternité du copinage.

Que John James Charest vienne nous dire en quoi il est radical de vouloir vivre comme les autres peuples normaux et libres. En quoi est-il radical de vouloir que le français soit la langue nationale de tous les Québécois, quelles que soient leurs origines ? En quoi est-il radical d’adhérer aux idéaux républicains et de refuser l’apartheid linguistique ?

C’est lui, John James Charest, le radical, avec son déni radical de l’état d’asservissement du Québec, de la corruption qui gangrène son parti et s’est propagée dans l’appareil étatique, de la prédation pratiquée par ses patrons ainsi que de l’anglicisation et de l’acculturation de notre nation.

Je n’aurai pas, comme John James Charest, la lâcheté de me cacher derrière l’immunité parlementaire. John James Charest, le traître et le collabo en chef d’Ottawa, est un radical de la dépendance, un extrémiste de la servitude, un fou furieux de l’exploitation de l’homme par l’homme et un terroriste du capital parasitaire.

Contre les lois, l’argent, les médias, la police, les juges et l’armée qui étouffent la nation québécoise, nous n’avons que notre courage et les mots. Mais pour John James Charest, c’est encore trop. Il faudrait en plus que nous soyons muets.

 

Pour la LIBERTÉ d’expression

  Bernard Desgagnéaa

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Gatineauaa

Québecaa

 

 

 

 

 

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Pour signer la pétition :

 

http://www.jesignequebec.com/formulaire.php?id=60&cat=1