Sujet :

Basta Buitres ! Ça suffit les vautours !

Date :

07/08/2014

Albert Salon  (courriel : albert.salon0702(chez)orange.fr)  

Mesure anti-pourriels : Si vous voulez écrire à notre correspondant, remplacez « chez » par « @ ».

L'ARGENTINE en défaut de paiement, parce qu'un Tribunal des États-Unis d'Amérique a décidé que....

ATTENTION au traité transatlantique, sinon la même chose va nous tomber dessus.

Basta BuitresAvant le 30 juillet, l'Argentine devait régler 539 millions de dollars, à ses créanciers.

Rappel de l'affaire : en 2001, l'Argentine est en défaut de paiement, elle ne peut plus rembourser ce qu'elle doit.

Des négociations sont engagées et 93% des créanciers acceptent une décote de 65% du montant de leurs créances. Un échelonnement du nouveau montant est accepté par les parties, avec des échéances qui devront être respectées, dont celle de ce 30 juillet 2014.

L'Argentine a jusqu'à présent respecté les échéances et a versé fin juin les 539 millions de dollars qu'elle devait régler en juillet. Et alors ?

Hé bien, il restaient 7% des créanciers qui n'avaient pas voulu accepter la décote et qui demandent à l'Argentine de payer la totalité de ce qu'elle leur doit.

Un de ces créanciers a racheté à d'autres créanciers des titres de la dette argentine : POUR 50 MILLIONS DE DOLLARS et réclament le remboursement des titres à leur valeur d'émission soit : 1,33 milliard de dollars : plus value espérée 1 600% . Voilà la finance vautour, voilà comment on fait fortune sur le dos d'un peuple, voilà comment on pousse des gens à la faillite.

Bien évidemment, la justice américaine a donné raison aux vautours et fait bloquer la somme des 539 millions de dollars, réglée en juin.

Un Juge New-Yorkais a décidé que l'Argentine devait d'abord régler les 1,33 milliard aux vautours, le reste ne le regardant pas.

Oui mais, si l'Argentine accède à la demande du juge américain, c'est à dire, payer en priorité 1,33 milliard qui représentent un montant égal à celui de la valeur d'émission. Tous les autres créanciers dénonceraient les accords passés et demanderaient la totalité de la créance qui s'élèverait de nouveau à 120 milliards, 4 fois le montant des réserves de change argentine.

Cette somme, pas plus aujourd'hui qu'hier, l'argentine ne peut la payer, car le pays est exsangue.

Cette affaire aurait pu s'étendre au monde entier, par « bonheur » les marchés ne peuvent réagir, l'Argentine en étant exclue depuis 2001. Mais quand même, le risque existe. Un petit juge de là-bas, peut décider de mettre le monde à feu et à sang, parce que le billet vert règne en maître sur TOUS les États.

Il se moque totalement si le taux d'inflation en Argentine est de plus de 40%, et si « ce coup spéculatif » va entraîner le peuple dans une misère toujours plus noire. Il se moque totalement du fait que l'Argentine ne peut plus acheter de pétrole, ni rien d'ailleurs. Parce que ce petit Monsieur en bloquerait les paiements. Ce non juge, aide un fond salopard qui a fait un coup pour s'enrichir à condamner un peuple à mourir. Mais dans quel monde vivons nous? Attention à ce droit anglo-saxon, qui défend plutôt les intérêts particuliers, un droit qui est fait de jurisprudences - que nous ne pouvons connaître - et dont les juges sont élus.

De nouveau, l'Argentine ne peut plus rien sortir hors de ses frontières, les vautours demanderaient, comme ils l'ont déjà fait, la mise sous séquestre, d'avions, bateaux ou marchandises.

Comment un tribunal des États-Unis et d'un état des États-Unis a t-il eu le droit de prononcer un tel jugement ? Toujours pour la même raison : une partie des emprunts a été contractée en dollars et sous le droit de l'État de New York

Patria o buitresCETTE AFFAIRE est extrêmement grave. Les États Unis dont la monnaie nationale est considérée comme l'étalon monétaire international, ce qu'elle n'est pas, imposent ses lois et ses juges. Ils américanisent le monde et mort aux vaincus.

Ils sont nombreux, ces morts, ces dernières années : Balkans, Irak, deux fois pour faire bonne mesure, Afghanistan, Libye, Egypte, Syrie, Tunisie, aujourd'hui Gaza, sans compter tout le reste.

IMPOSER SA LOI, c'est ce qui vient de se passer pour la BNP et voilà maintenant un État-nation condamné. Est-ce que les États du monde vont enfin se libérer du joug américain, de sa monnaie, aussi fausse que les créances des fonds vautours. Est-ce que nous allons continuer à marcher sous la baguette des Américains ? L'Argentine a fait des efforts considérables : elle a déjà remboursé la dette qu'elle devait au FMI, au Club de Paris, elle assure ses engagements, alors que son peuple souffre. Elle ne peut faire mieux, le mieux serait de l'aider à survivre, pas à périr

Il est inacceptable qu'un peuple soit condamné à mourir de faim, parce que des pignoufs ont fait un coup. 1600 % de bénéfices sur le dos d'un peuple : NON

Tous les États du monde doivent se réunir pour décider, que le dollar, monnaie nationale, doit rester monnaie nationale et rien d'autre. Peut-être faudrait-il agiter la menace d'une demande de remboursement des réserves de change constituées en dollars.

Le tribunal américain ne manque pas de culot : oser condamner un État nation à payer à des fonds vautours, un montant issu d'une spéculation.

Mais que voulez vous : les politiciens acceptent, depuis 1913, que les États-Unis fabriquent la fausse monnaie qui contamine le monde entier.

IMAGINONS, que le traité transatlantique soit signé et ratifié : TOUS les États membres de l'UE, toutes les entreprises, toutes les banques, tous ceux qui se déplacent aux É-U-A, ou font du commerce avec, se retrouveront un jour condamnés par un tribunal américain, pour n'avoir pas respecté le droit américain, souvent décidé la veille par un type qui aura voulu se faire réélire.

QU'ILS AILLENT AU DIABLE, et bon sang, réveillons-nous - INDÉPENDANCE et SOUVERAINETÉ et à bas le roi dollar.

 

Henri Fouquereau

Secrétaire général du Forum Pour la France

 

 

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D'ores et déjà, à notre niveau, agissons au concret,

contre l'impérialisme anglo-américain :

écrivons à l'Administrateur-directeur général de Paribas,

M. Jean-Laurent Bonnafé,

pour lui demander que sa banque cesse de se prostituer au dollar

et à la langue qui en découle : l'anglais !

 

 

Régis Ravat

30129 Manduel

 

 

Manduel, le 4 août 2014

 

Conférence de Bretton Woods sur la monnaie

 

 

 

 

BNP Paribas

À l’attention de Monsieur Jean-Laurent Bonnafé,

Administrateur-directeur général,

16 boulevard des Italiens

75009 PARIS  

 

 

Objet : Ni dollar ni anglais !

 

 

Monsieur l’Administrateur-directeur général,

 

 Dans la lettre que vous m’avez envoyée en date du 3 juillet dernier, et dans laquelle vous m’expliquez les déboires que votre banque a rencontrés avec l’administration américaine, il est intéressant de noter que parmi les griefs qui sont reprochés à Paribas, il y a celui d’avoir fait des transactions en dollars.

Mais, à y réfléchir de plus près, comment nos amis américains peuvent-ils reprocher à qui que ce soit d’utiliser le dollar, alors que depuis les Accords de Bretton Woods qui ont débuté dès 1944, ils ont imposé leur monnaie au monde entier ?

Oui, effectivement, ils ont imposé leur monnaie au monde entier et cela, bien évidemment, pour en tirer le meilleur profit, tout comme aujourd’hui, ils imposent leur langue au monde entier pour mieux vendre leur culture et leur façon de penser.

Dans ce contexte, qui pourrait dire que ce qui s’est passé pour le dollar, aujourd’hui, ne pourrait pas se passer demain pour l’anglais ?

Ainsi dit, vu les problèmes rencontrés par Paribas à l’égard du dollar, et pour pallier tout risque d’en avoir un jour en utilisant l’anglais, nos entreprises, et en premier lieu la vôtre, ne seraient-elles pas alors bien inspirées de faire tout le nécessaire pour éviter, dans le cadre de leurs transactions internationales, d’être obligées de passer par le dollar et par l’anglais ?

En vous remerciant de votre attention, et en espérant que ce courrier ouvre une voie de réflexion sur la politique linguistique à suivre à Paribas, je vous prie d’agréer, Monsieur l’Administrateur-directeur général, l’expression de toute ma considération.

 

Régis Ravat

 

 

Note : D’ores et déjà, PARIBAS pourrait s’entraîner à ne plus utiliser l’anglais en France en évitant, notamment, les anglicismes "e-mail" et "newsletter" qui pourraient être remplacés respectivement par "COURRIEL" et "INFOLETTRE".

BNP-StarBankParibas pourrait également adopter une politique de francisation des termes anglais qui abondent dans l’entreprise : les "tapering", les "BNP Paribas Investment Partners", les "BNP Paribas Cup", etc. et penser, dans la foulée, à franciser son jeu de simulation bancaire "StarBank The Game", au titre anglais et truffé d’anglicismes.

 Etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

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