A.FR.AV. Association FRancophonie AVenir
Monsieur le Premier Ministre, Monsieur Dominique de Villepin, Hôtel de Matignon 57, rue de Varenne 75700 Paris
Lettre
recommandée avec accusé de réception numéro : RA 4519 5965 9FR Objet : Lutte contre le tout anglais
Manduel, le 7 juin 2005 Monsieur
le Premier Ministre,
Devant nos protestations contre cette politique du tout anglais, l’académie du Gard, par la voix de M. Daniel Bouvard (merci de lire la lettre ci-jointe et la réponse que nous lui faisons), vient de nous faire part qu’il y aurait désormais l’allemand en 6e au choix avec l’anglais. Nous ne sommes pas dupes cependant. Nous savons très bien que sans préparation, sans sensibilisation des jeunes à la langue allemande, aucun ne voudra la prendre en 6e, alors que tout naturellement, Sud de la France oblige, il y avait une demande en espagnol. Bref, comme l’académie de trouvera pas de volontaires pour l’allemand en 6e pour la rentrée 2005, nous nous retrouverons bien dans une situation de tout anglais en 6e, alors que pour l’espagnol il était possible, et il est toujours possible, de faire une classe. Nous
vous demandons donc, par la présente, de bien vouloir nous soutenir
dans notre action pour l’espagnol, car sans appui important nous
n’arriverons pas à exiger auprès des autorités académiques que
cette langue soit mise dans le cursus des sixièmes du futur collège de
Manduel, au même titre et au même rang que l’anglais. Votre action et vos discours face à Bush durant les événements
d’Irak, nous ont donné l’espoir qu’un nouveau De Gaulle était né.
Nous savons que le Général n’aurait pas du tout accepté, au nom de
notre Honneur, de notre Indépendance, au nom de la Francophonie et au
nom de l’Europe libre des Nations, l’ultradominance de l’anglais
dans notre système éducatif. Si des fonctionnaires lâches,
fourbes, silencieux ont cédé sans se battre à la langue du plus fort
du moment, nous gardons espoir tout de même que d’autres plus
courageux, plus fiers, plus visionnaires sauront rétablir la justice
dans l’enseignement des langues étrangères à l’école. Nous espérons que le
grand homme d’État que nous avons cru
reconnaître en vous, sera de ce combat. Dans l’attente, nous
vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’accepter l’expression
de notre très haute considération. Régis Ravat, Président
Pièce jointe : La lettre de M. Daniel Bouvard, directeur à l’Inspection académique du Gard. Notre réponse
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