On entend aujourd’hui par francophonie (avec une minuscule initiale) l’ensemble des PEUPLES ou des groupes de locuteurs qui utilisent partiellement ou entièrement la langue française dans leur vie quotidienne ou leurs communications.Le terme Francophonie (avec une capitale initiale) désigne plutôt l’ensemble des GOUVERNEMENTS, pays ou instances officielles qui ont en commun l’usage du français dans leurs travaux ou leurs échanges. Donc, on parle de deux réalités différentes selon qu’on écrit francophonie (peuples ou locuteurs) ou Francophonie (gouvernements ou pays). Dans ce dernier cas, la Francophonie est associée à l'Organisation internationale de la Francophonie.Rappelons que le terme de « francophonie » provient bien évidemment du mot « français », une langue romane appartenant à la famille indo-européenne.
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L a Francophonie : ses Pères fondateurs
Dès le début des années soixante, des personnalités issues des anciennes colonies françaises comme Hamani Diori (Niger), Habib Bourguiba (Tunisie), Norodom Sihanouk (Cambodge) et Léopold Sédar Senghor (Sénégal) proposèrent de regrouper les pays nouvellement indépendants, désireux de poursuivre avec la France des relations fondées sur des affinités culturelles et linguistiques. La réponse de la France se fit ambiguë. Néanmoins, en 1960, plusieurs pays francophones créèrent la Conférence des ministres de l'Éducation nationale des pays ayant en commun l'usage du français (CONFEMEN), puis, en 1961, l'Association des universités entièrement ou partiellement de langue française (AUPELF).
![]() En 1969, se tint la première conférence des États francophones (sous le patronage d'André Malraux, ministre français des Affaires culturelles) à Niamey. En 1970, l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) fut créée à l'initiative de l'Organisation commune africaine et malgache (OCAM), fondée en 1966. La charte créant l'agence fut signée par 21 pays, le 20 mars 1970. La coopération s’est d’abord limitée au domaine technique. Il faut dire que, jusque là, la France avait refusé de créer une organisation internationale de type « Commonwealth français », probablement en raison du traumatisme engendré par la décolonisation. Les Français ne voulaient surtout pas avoir l'air de « coloniaux », même si c'étaient surtout les Africains et les Québécois qui réclamaient une telle organisation.
En février 2007, le secrétaire général de la Francophonie a procédé à la mise en place de la « Cellule de réflexion stratégique de la Francophonie », un organisme qui assure maintenant l'une des fonctions autrefois dévolue à l’ancien Haut Conseil de la Francophonie. Cette « cellule » a pour mission de réfléchir sur les cinq thèmes suivants :
À l'heure actuelle, la Francophonie est présente sur les cinq continents et représente plus du quart des États membres de l’Organisation des Nations unies, soit 710 millions de personnes.
Sources : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/francophonie.html
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L a Francophonie : ses Sommets
Les Sommets de la francophonie sont des rencontres des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie. Ils ont lieu depuis 1986 et se tiennent désormais tous les deux ans.
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L a Francophonie son drapeau
La Francophonie a créé son drapeau depuis la tenue à Québec de la Deuxième Conférence des chefs d'états et de gouvernement des pays ayant en commun l’usage du français en 1987. Les cinq couleurs franches rappellent les diverses couleurs des drapeaux des États et gouvernements participant au Sommet de la Francophonie. Elles représentent les cinq continents auxquels appartiennent les partenaires de la Francophonie. Les bandes imbriquées symbolisent l'entraide, le regroupement et le dynamisme.
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La francophonie en nombre de locuteurs
On peut estimer que l’espace francophone, défini sur la base des pays qui ont le français comme langue officielle, comptait 300 millions de personnes en 2000 ; ce chiffre devrait approcher le demi-milliard en 2025 et dépasser 650 millions en 2050. L’avenir démographique de la francophonie reposera de plus en plus sur les pays du Sud, plus particulièrement sur l’Afrique, et sera donc lié à des contextes nationaux plus multilingues. Le nombre de locuteurs francophones, estimé à 175 millions en 2000, pourrait atteindre 680 millions si des mesures énergiques sont prises pour appuyer les programmes visant à assurer l’éducation à tous dans les pays du Sud où on enseigne déjà en français. Les francophones, qui représentaient en 2000 moins de 3 % de la population du monde, pourraient voir leur poids démographique passer au milieu du 21e siècle à plus de 7 % de la population mondiale. Les tendances démographiques que prévoient les Nations Unies et une large part de la communauté scientifique des démographes conduisent, dans l’ensemble, à une reconfiguration importante du poids des nations à l’échelle de la planète. Le monde francophone n’est nullement épargné par cette reconfiguration. Quel que soit le scénario retenu, l’Afrique voit son poids démographique augmenter considérablement : alors que moins de la moitié des francophones du monde y vivaient en 2000, on peut s’attendre à y trouver près de 84 % des locuteurs du français en 2050, soit plus d’un demi-milliard des 680 millions de francophones de la planète. Source : http://www.erudit.org/revue/cqd/2003/v32/n2/008997ar.html
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La francophonie dans le monde
Français : La langue française dans le monde Langue maternelle Langue officielle Deuxième langue Minorités francophones
Les points suivants ont été modifiés par rapport à l'ancienne carte : - Le Vietnam, le Cambodge et le Laos ne sont plus coloriés en bleu clair, car la langue française n'y est plus beaucoup utilisée aujourd'hui. - La Mauritanie, le Maroc, l'Algérie et la Tunisie ont été coloriés en bleu foncé, puisque la langue française y est beaucoup utilisée. Il y a même plus de locuteurs francophones dans ces pays où le français est la langue officielle. - Le Sahara Occidental a été colorié en bleu clair, en raison de l'augmentation de l'usage du français là-bas. - Un point vert a été ajoutée à Londres pour reconnaître la minorité de langue française là-bas.
Source : aaker, le 15 août 2007
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