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Benoit Hamon, alias Monsieur Burn-Out, et sa soummission à l'anglais !

Le 25 janvier 2017, sur France 2, a eu lieu un débat télévisé entre Benoit Hamon et Emmanuel Valls, les deux finalistes de la Primiare de la gauche. 

Force a été de consater alors, qu'à un moment donné, la parole a été donnée à des internautes pour qu'ils puissent poser des question aux candidats. Ainisi, un dénommé Gérard, du Pas-de-Calais, aurait demandé aux deux candidats s'ils parlaient anglais.

David Pujadas, le journaliste pour France 2, chargé d'orchestrer le débat, et anglomane bien connu, s'est fait alors un plaisir de lancer un "Do you speak English", à MM. Valls et Hamon.

 

Hamon, le servile !

Mais a-t-on demandé à Donald Trump et à Theresa May, s'ils parlaient français ?

Pour information, le français est une langue internationale qui n'a pas à s'effacer face à l'anglo-américain. Selon une enquête de l'UNESCO, les locuteurs francophones, grâce à l'Afrique francophone, notamment, pourraient être plus de 800 millions d'ici 2050, ce qui placerait la langue française parmi les 3 premières langues parlées au monde. Ce n'est pas rien ! Les Francophones n'ont donc aucune raison d'abdiquer face à l'impérialisme de la langue de Goldman Sachs et Cie.

Moi qui ne suis pas un pro-Manuel Valls, je trouve cependant sa réponse meilleure que celle du pauvre Hamon qui s'est empressé de dire qu'il parlait l'anglais couramment (English Fluent (sic)) comme s'il fallait qu'il montre un gage de bonne conduite à l'oligarchie mondialiste anglo-américanisé ; Valls, lui, plus intelligent, a dit qu'il n'y avait pas que l'anglais comme langue internationale, il y avait aussi, entre autres langues, l'espagnol.

Bravo, c'est ça qu'il fallait répondre, car le rôle d'un homme d'État français n'est pas de fortifier la puissance impérialiste de l'anglais, mais d'essayer de l'atténuer.

L'atténuer en disant qu'il n'y a pas que l'anglais qui est une langue internationale, l'atténuer aussi, et Manuel Valls, en a parlé dans le débat, en soulignant la force de la Francophonie, la Francophonie africaine, notamment, l’Afrique avec laquelle Manuel Valls veut travailler davantage, et, en ce sens, il a même parlé de mettre en place un Erasmus francophone, etc.

Bravo, et vivement que nos hommes politiques, au lieu de s’appliquer à parler la langue de la première puissance militaire et d’espionnage du monde, s’intéressent plutôt à ce qui fait la force de la France : son territoire maritime et l’Espace francophone.




Publié par Régis RAVAT le 27 mars 2017

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