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ÉCRIRE AU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), 2e trimestre 2017

Il y a trop d'anglicismes à la télévision. Pourtant, la charte de France Télévisions stipule en son article 39 :

« Le personnel intervenant à l'antenne est tenu à un usage correct de la langue française, conformément aux dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994. Il s'abstient, à ce titre, d'utiliser des termes étrangers lorsqu'il possède un équivalent en français. »

Protestons contre l'anglicisation ! Pour cela, écrivons régulièrement au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) dès que nous surprenons un journaliste, un présentateur, un animateur d'émission, etc. en flagrant délit d'anglomanie.

1- Pour protester, utilisez le formulaire du CSA :

http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-de-contact

2 - Après avoir écrit au CSA, envoyez une copie de votre protestation à la chaîne concernée.

- pour France 2, utilisez le formulaire suivant :http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info? - http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​tél. : 0890 71 02 02 (0,15€/min) et Merci de protester contre l'anglomanie de France TWO, auprès du Président du CSA : olivier.schrameck@csa.fr  et de son responsable "langue française" : patrice.gelinet@csa.fr

- pour France 3 :​ http://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/ - ​0 890 71 03 03 (0,15€/min)

- pour France 4 :​ http://www.france2.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france4 - ​0 890 71 04 04 (0,15€/min)

- pour France 5 :​ http://www.france3.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=france5 ​et http://www.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204 - ​0 890 71 05 05 (0,15€/min)

- pour France  Ô :​ http://www.franceo.fr/contact/form1_opinionsemiss.php?chaine=franceo - ​0 890 71 10 00 (0,15€/min):

- pour Arte : https://www.arte.tv/question/?lang=fr

- etc.

3 - Après avoir écrit au CSA et à la chaîne concernée, envoyez une copie de votre protestation au journaliste ciblée

S'il travaille pour le groupe France Télévisions (France 2, France 3, etc.), pour trouver son adresse électronique, c'est facile, elle se bâtit sur cette structure : prénom point nom @francetv.fr. On peut ainsi écrire à Laurent Ruquier (laurent.ruquier@francetv.fr) ou à Laurent Delahousse (laurent.delahousse@francetv.fr), etc.

        Il y a également d'autres structures utiles à connaître :

        Radio France : prénom point nom @radiofrance.com

        TF1 : initiale du prénom nom @tf1.fr

        Le Monde : nom @lemonde.fr

        Le Figaro : initiale du prénom nom @lefigaro.fr

        Libération : initiale du prénom point nom @liberation.fr

        Les Échos : initiale du prénom nom @lesechos.fr

        Etc.

4 - Ces trois phases terminées, envoyez une copie de votre protestation au président du CSA, M. Olivier Schrameck : olivier.schrameck@csa.fr, à M. Patrice Gélinet, le Monsieur langue française et Francophonie au CSA : patrice.gelinet@csa.fr et au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

 

 5 - Enfin, pour parfaire votre travail de dépollution linguistique, adressez-nous la copie de votre protestation pour que nous puissions la mettre, ici, dans cette page, à la vue de tous, et qu'ainsi chacun puisse se faire le relai de celle-ci, étant entendu que plus nombreux nous serons à protester sur un sujet donné, plus nous aurons des chances de faire reculer l'anglicisation.

 

RANSAMWARE et BUSINESS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Aux actualités de 13 heures, sur France 2, le mercredi 28 juin 2017, pourquoi le journaliste Hakim Abdelkhalek qui commentait un reportage sur comment se protéger des cyberattaques, pourquoi a-t-il employé le terme anglais "ransomware", alors qu'il existe un équivalent français qui est "rançongiciel", équivalent français utilisé par ailleurs dans le titre et le descritif du reportage ?

M. Hakim Abdelkhalek ne serait-il pas au courant qu'il existe, dans la plupart des cas, des équivalents français aux anglicismes, et que cela fait partie de ses obligations d'employé du service public de la télévision française que de les préférer aux termes anglais ?

Ensuite, toujours sur France 2, lors du JT de 20 heures, Marie-Sophie Lacarrau, la journaliste-présentatrice du journal, nous a parlé de "business" du sang, pour lancer un reportage sur la collecte du sang aux États-Unis d'Amérique qui est devenue là-bas une affaire commerciale.

Là encore, pourquoi cette dame nous parle de "business", alors que, pour le cas, elle aurait très bien pu dire en français "affaire commerciale" ?

Tous ces journalistes qui ne font aucun effort pour éviter l'emploi d'anglicismes, mériteraient des sanctions. Mais pourquoi donc, la Direction de France 2 ne fait-elle pas respecter notre langue auprès de ces journalistes indélicats ?

Serait-elle convertie à l'anglicisation ?

Merci au CSA d'aller à sa rencontre et de lui demander des comptes.

 

Pas de Saint-Jean-Baptiste sur France TWO, mais des reportages anglo-marqués !

Mesdames, Messieurs,

Le samedi 24 juin était la fête nationale des Québécois, et, force a été de constater qu’aucune information sur cette fête n’a été donnée dans le JT de 20 heures de France 2.

Pourtant, il s’agit là d’un évènement majeur touchant nos cousins d’Amérique qui se battent depuis plus de 3 siècles pour le maintien de la langue française sur le continent nord-américain.

Pourtant, France 2, télévision de service public, a parmi ses missions, celle de veiller à la diffusion, à l’illustration, à la promotion et à la défense de la langue française.

Pourtant, France 2 a deux envoyés spéciaux en Amérique du Nord : Valérie Astruc et Jacques Cardoze, des journalistes qui, par ailleurs, envoient régulièrement des reportages sur les États-Unis d’Amérique, pour le JT de 20 heures.

Alors pourquoi ne pas avoir parlé du 24 juin, Fête nationale au Québec ?

Par contre, si France 2 oublie de parler d’un évènement majeur pour les Francophones, elle n’oublie pas cependant de faire sa pub pour l’anglais.

En effet, après avoir eu droit à deux reportages sur Londres et un direct dans cette ville avec Loïc de la Mornais, envoyé spécial en Grande-Bretagne pour France 2,  nous eûmes droit aussi à un reportage sur Calais où les Calaisiens ne savent plus quoi faire pour attirer à eux les Britanniques.

Et que dire des journalistes B. Six et D. Masse qui, commentant le reportage en question, ne se sont même pas étonnés d’interroger de vieux habitués britanniques de Calais ne parlant pas un traitre mot de français !

Bref, il souffle un fort vent d’anglomanie sur le 20 heures de France 2, je demande donc au CSA d’intervenir afin que ce vent ne se transforme pas en tempête et que, ce faisant, notre langue ne finisse pas par sombrer. 

 

Pub d'un Français anglomane sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi France 2, dans son JT de 20 heures, le mardi 20 juin 2017, nous a-t-elle parlé de Mathieu Grinberg, un "Français" qui promeut l'anglais à l'étranger ?

En effet, ce monsieur a appelé sa résidence hôtelière en anglais "Little Green Bay", et cela, alors qu'il est installé en Croatie, un pays qui n'est pourtant pas anglophone. 

Est-ce le rôle de notre télévision publique de mettre en exergue un tel personnage, fossoyeur de notre langue, alors qu'une des missions de France Télévisions, donc de France 2, est de veiller à la promotion, à l'illustration, à la diffusion et à la défense de notre langue ?

Par ailleurs, pourquoi les images de fin de journal, consacrées à un Français qui a battu le record du monde de la plus haute altitude en paramoteur (5700 mètres), pourquoi a-il fallu les accompagner d'un fond sonore en anglais ?

Fort de ces deux tristes exemples d'anglomanie, je demande au CSA de faire quelque chose auprès des responsables de la rédaction des 20 heures de France 2, pour que cesse au plus vite le caractère anglicisant de leurs journaux. 

 

Bonne nouvelle sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 19 juin 2017,  Élisabeth Quin, présentatrice et animatrice de l'émission "28 Minutes" d'Arte, a donné une précieuse information à tous ceux qui se font un honneur d'éviter les anglicismes lorsqu'ils parlent français.

En effet, elle nous a appris que la Commission d'enrichissement de la langue française qui dépend du ministère de la Culture, a créé le mot « INFOX » pour remplacer l'expression anglaise "fake news".

Les journalistes et chroniqueurs présents sur le plateau de l'émission étaient ravis de ce néologisme et ont promis de l'employer, désormais.

Reste plus que ces bonnes paroles se transforment en réalité et que l'information passe dans le milieu journalistique en général afin que le mot INFOX s'impose dans notre environnement linguistique.

Merci au CSA de bien vouloir transmettre cette information à l'ensemble des journalistes et merci de veiller à ce que ces Messieurs, Dames emploient désormais le terme français (article 39 de la Charte de France Télévisions) en lieu et place de l'expression anglaise.



Le nom ILLINOIS, prononcé à l'anglaise par Jacques Cardoze, de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Sur la 2, aux actualités de 20 heures, le mercredi 14 juin 2017, j'ai remarqué que le journaliste Jacques Cardoze, envoyé spécial aux États-Unis pour France 2, a prononcé à l'anglaise le nom de l'état où venait de se dérouler une fusillade par un militant anti-Trump.

Mais pourquoi a-t-il fallu que M. Cardoze prononce ILLINOIS à l'anglaise, alors que ce mot est français, créé par les Français à partir de la langue algonquine, du temps de la Nouvelle-France ! 

Honte à Jacques Cardoze qui a craché ainsi sur la mémoire des premiers Français qui ont colonisé la région, honte à Jacques Cardoze qui a fait feu sur la langue française tel un militant anti-francophonie. 

À fermer les yeux sur l'importance de sa langue, pourquoi ne transformerait-il pas alors son prénom en "Jack", tant qu'à y être ?

Merci au CSA de lui poser la question et de lui rappeler, ce faisant, ses obligations à l'égard de la langue française, par la même occasion.

 

Au coin Arte !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission 28 Minutes d'Arte, le jeudi 8 juin 2017,  à la rubrique "Désintox" consacrée, ce jour-là, au coût d'une location d'une télévision en prison, j'ai vu apparaître à l'écran l'inscription anglaise "Insert Coin" !

Pourquoi une telle inscription est-elle venue s'incruster dans ce reportage ? Nos prisons seraient-elles passées sous protectorat étatsunien qu'il faille insérer des "coins" pour traiter le sujet ?

Au coin Arte ! Arte, qui, apparemment, veut faire comme les autres chaînes de télévision : participer à l'anglicisation En Marche !

Cela dit, merci au CSA de réagir contre cette insertion de l'anglais dans un reportage où il n'avait pas à y être. Et merci, ce faisant, de rappeler à Cédric Mathiot, à Jacques Pezet, à Pauline Mouillot et à Valentin Graff qui ont réalisé ce "Désintox", que Arte est une chaîne publique franco-allemande et que c'est donc l'allemand et le français qu'il faut mettre en exergue et non l'anglais.

 

ESA, sigle anglais, les journalistes du 20 heures de France TWO ne s'en émeuvent pas !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures, le vendredi 2 juin 2017, sur France 2, alors que l'on nous faisait voir le retour sur terre de l'astronaute français, Thomas Fesquet,  j'ai remarqué que sur la combinaison de celui-ci, figurait l'acronyme anglais ESA, pour European Space Agency.

J'ai remarqué également la même chose, le mardi 6 juin 2017, alors que le 20 heures de France 2 nous diffusait un reportage intitulé « Thomas Pesquet livre ses impressions ».

Comment se fait-il que ce monsieur qui est Français, donc a priori francophone, n'arbore pas plutôt sur son habit, l'acronyme français qui est ASE, pour Agence Spatiale Européenne ?

Pourquoi les journalistes de JT, Laurent Dalahousse, Arnaud Comte, Dominique Derda, Yohann Relat, qui ont commenté l'arrivée sur terre de l'astronaute, ne se sont pas questionnés sur le sigle en anglais que portait Thomas Fesquet ?

Décidément, ces journalistes ne sont pas trop curieux et ne se posent pas trop de questions, en général, sur ce qui s'opère sous nos yeux actuellement et qui est en train de polluer notre environnement linguistique en profondeur : la mise en place de l'anglais partout !

ASE, Agence Spatiale Européenne

Pour comprendre l'importance des sigles en français, je vous transmets, ci-après, un extrait de l'ouvrage d'Alain Peyrefitte « C'était De Gaulle ». Merci au CSA de bien vouloir transmettre également ces quelques lignes, aux journalistes Delahousse, Comte et Derda :

« Au Conseil du 30 mai 1962, Palewski, éminence grise de Charles de Gaulle​, a fait le point sur la participation française au « Centre Européen de Construction et de Lancement d'Engins Spatiaux », désigné par l'abréviation ELDO (European Launcher Development Organisation).

ELDO : ce sigle a suffi à mettre le Général de mauvaise humeur. Il s'en plaint à Palewski, avec une acrimonie qu'il se permet vis-à-vis des « vieux compagnons », et à laquelle il n'aurait probablement jamais cédé avec un ministre issu de la haute fonction publique : « Vous vous êtes laissé dominer ! Comment avez-vous accepté que le sigle ne soit pas composé des initiales du titre français ? ».

Il avait mentalement composé ce sigle : « Ça doit donner CECLES. Ce n'est pas plus imprononçable qu'ELDO. Alors, pourquoi ne pas imposer CECLES ? Pourquoi ? Vous ferez savoir à cette organisation que nous lui verserons la contribution de quarante-cinq millions de francs qui nous est demandée, quand elle aura pris toutes dispositions pour que, dans les actes auxquels elle procède, sur les plaques apposées à l'entrée de son siège, sur son papier à lettres, CECLES soit placé avant ELDO et avec les mêmes caractères. »

« Si nous n'exigeons pas que les titres des organisations auxquelles nous appartenons soient en français, comment voulez-vous que nous ne soyons pas noyautés par les Anglais, et colonisés par les Américains ? Si nous ne nous battons pas pour le français, qui le fera ? Pour l'Organisation des Nations Unies, en 45, nous avons imposé ONU, bien qu'elle fût installée à New-York. Quand on a créé l'Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture, c'était après mon départ. Elle a eu beau s'installer à Paris, on lui a donné un sigle anglais UNESCO, alors que ONUESC aurait sonné tout aussi bien. On s'y serait vite habitué. Mais voilà, je n'étais plus là, alors on n'a rien osé demander. Toujours, se coucher ! »

 

Diane Kruger : en anglais à Cannes, en français à Paris, Leïla Kaddour ne s'en étonne pas !

Mesdames, Messieurs,

Le dimanche 28 mai 2017, l'actrice allemande, Diane Kruger, était l'invitée du plateau du 20 heures de France 2.

Force a été de constater que cette actrice parle très bien le français, mais qu'elle a cependant fait son discours en anglais lors de la remise de son Prix, le Prix d'interprétation féminine qu'elle a obtenu ce dimanche 28 mai, en clôture du 70e Festival de Cannes.

C'est le premier film que Diane Kruger a tourné en allemand, sa langue maternelle, a-t-elle dit à l'antenne, et, à juste raison, elle était très fière de cela.

Très bien, mais pourquoi alors Leïla Kaddour-Boudadi, la journaliste-présentatrice du JT qui l'interrogeait, ne lui a-t-elle pas fait remarquer l'incohérence entre le fait d'être fière de tourner un film en allemand et le fait de lui donner un titre en anglais ("In The Fade"), titre qui, par ailleurs, n'a été traduit ni allemand ni en français !

La journaliste aurait pu demander également à Diane Kruger pourquoi elle a fait ses remerciements en anglais lors de la remise de son Prix à Cannes et non en français qui est pourtant la langue du pays d'accueil du Festival.

Décidément, Leïla kaddour-Boudadi ne s'est pas posée pas trop de questions sur ce qui s'opère sous nos yeux actuellement et qui est en train de polluer notre environnement linguistique en profondeur : la mise en place de l'anglais partout !

Pour lutter contre cette indifférence à l'égard de la question linguistique, est-ce que le CSA pourrait faire quelque chose pour réveiller la fierté d'être francophone de tous ses journalistes qui, comme Leïla kaddour-Boudadi ce soir, laissent s'installer l'anglais autour de nous, sans mot dire, sans se porter au secours de notre langue, comme s'il fallait à tout prix éviter le débat sur ce sujet, de peur de dévoiler au grand jour l'imposture de l'anglicisation En Marche ?

 

BEST OF et maillot aux couleurs de l'anglais sur Arte !

Mesdames, Messieurs,

Pourquoi l'émission "28 minutes" d'Arte, diffusée le vendredi 26 mai 2017, était-elle affublée de l'expression anglaise BEST OF, alors qu'en français, il aurait fallu la nommer "Meilleurs moments" ou "Florilège" ?

Serait-ce parce que la direction d'Arte considère que l'anglais doit servir de langue commune entre Allemands, Français et, en général, entre Européens ?

Dans ce cas, je rappelle, que cette chaîne est née d'une volonté politique entre l'Allemagne et la France et qu'elle a été conçue comme une chaîne culturelle franco-allemande, dont la vocation est de devenir européenne et non anglo-américaine comme semble le démontrer, hélas, les pratiques linguistiques actuelles de la chaîne.

Mais où est-il marqué dans les statuts d'Arte que "Européenne" est synonyme d'anglicisation, d'américanisation, d'anglomanie, d'assujettissement linguistique par le renoncement de sa langue nationale ?

En conséquence de quoi, je demande au CSA, organisme public de surveillance des médias, de faire le nécessaire pour recadrer Arte afin que cette chaîne, conformément à ce qu'avaient décidé les diplomates allemands et français qui l'ont mise sur pied au début des années 1990, serve les intérêts linguistiques et culturels de l'Allemagne, de la France et de l'Europe et non ceux du seul monde anglophone.

Ce vendredi 26 mai 2017, consacré aux meilleurs moments de "28 Minutes", j'ai remarqué également qu'Élisabeth Quin, la présentatrice de l'émission, arborait fièrement les couleurs de l'anglais puisque sur son habit était écrit en lettres capitales "Happ'ines" !

Pourquoi, là encore, faut-il que cette journaliste exhibe de l'anglais à l'antenne, alors qu'à faire la promotion d'une langue étrangère, c'est plutôt l'allemand qui devrait être de mise sur Arte ?

Merci au CSA de sensibiliser le personnel d'Arte à plus de respect pour les langues allemande et française, les langues que devrait promouvoir avec ardeur cette chaîne, une chaîne publique franco-allemande, rappelons-le.

 

Moralisation de la vie publique au 20 heures de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 22 mai 2017, dans le journal télévisé de 20 heures sur France 2, il a été question de la loi sur la moralisation de la vie publique, une loi voulue par Emmanuel Macron et lancée par son ministre de la Justice, François Bayrou,  

Force a été de constater cependant, que parmi les propositions énoncées : conflits d'intérêts, casier judiciaire vierge, limitation des mandats électifs à 3, aucune n'a concerné la langue française.

Pourtant, notre langue, la langue de la République - comme le rappelle notre Constitution -, est de plus en plus bafouée par nos politiciens, et par le Président de la République lui-même qui n'a pas hésité à parler anglais à la Chancelière Angela Merkel, lors de sa  visite en Allemagne et qui a dernièrement parlé en anglais encore, à Donald Trump, le Président des États-Unis d'Amérique, alors que M. Trump ne parle pas français et qu'il n'y a donc aucune réciprocité.

Dominique Verdeilhan, le journaliste-analyste qui a commenté le reportage n'a pas soulevé le fait qu'il manquait dans le projet de loi sur la moralisation de la vie publique, un volet « langue française » et cela n'est pas normal.

Cela n'est pas normal parce que M. Verdeilhan travaille pour la télévision du service public, une télévision qui a parmi ses missions, celle de veiller à la promotion, à l'illustration, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Pourquoi, dans ces conditions, M. Verdeilhan est-il resté muet, face à une loi prétendument de moralisation, mais qui laisse nos politiciens continuer à tuer la langue française, dans la plus totale impunité, ?

Face à cette triste constatation, je demande au CSA d'agir auprès de M. Verdeilhan et des journalistes de France Télévisions en général, pour leur rappeler leurs obligations à l'égard de la langue française, en leur disant, notamment, qu'ils n'ont pas à fermer les yeux sur l'anglicisation En Marche, mais, qu'au contraire, ils ont le devoir de les ouvrir, et, ce faisant, d'ouvrir ceux des téléspectateurs sur ce problème.

 

TASTE OF PARIS sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal télévisé de 20 heures, le vendredi 19 mai 2017, sur France 2, a été diffusé un reportage sur un salon de la gastronomie à Paris, pour mettre en valeur le bon goût français.

Force a été de constater, hélas, qu'encore une fois l'anglais a sévi, puisque ce salon bien français a été nommé en anglais "Taste of Paris", par ses organisateurs.

Ainsi, après le slogan en anglais "Made For Sharing", de Paris-2024 pour les JO, après l'anglicisation de la chanson française à l'Eurovision (soit dit en passant, merci et bravo au Portugal qui a gagné en chantant en portugais sans un mot en anglais !), après la prestation en bilingue français-anglais d'Élodie Gossuin pour donner les résultats du jury français de l'Eurovision (on nous prépare ainsi à les donner bientôt plus qu'en anglais !), bref après tout ça et dans la continuité de tout ça, voilà le "Taste of Paris" : un goût amers de l'anglicisation En Marche !

Bien sûr, on pourrait se demander pourquoi notre télévision du Service public, dont une des missions est de veiller à l'illustration, à la promotion, à la défense et à la diffusion de la langue française, pourquoi elle n'a pas ignoré - faute de le condamner -, cet évènement qui participe à l'assassinat programmé de notre langue ?

Pourquoi d'un côté intituler le reportage « Gastronomie : la France tient-elle son rang ? », et  de l'autre fermer les yeux sur la dénomination en anglais de ce festival, alors que cette dénomination participe à faire perdre son RANG de langue internationale à la langue française ?

Pourquoi la journaliste, Jihame Benzina, qui a commenté le reportage, ne s'est-elle pas posé la question ? Des glands normalisés au standard étatsunien, nos journalistes ?

Quoi qu'il en soit, on a de plus en plus l'impression que France 2 rêve de s’appeler France TWO, tout simplement !

Est-ce que le CSA serait au courant d'un tel projet, et, si cette hypothèse devait s'avérer, que compte-t-il faire pour l'empêcher de se réaliser ?

 

Inscription et chanson en anglais au 20 heures de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au journal de 20 heures de France 2, le lundi 15 mai 2017, lorsque le journaliste, Jean-Paul Chapelle, nous parla des propositions qu'Emmanuel Macron a soumises à la chancelière allemande, Angela Merkel, il apparut à l'écran en lettres capitales, une expression en anglais : BUY EUROPEAN ACT.

Pourquoi une telle expression en anglais est-elle venue s'immiscer dans le journal de France 2, un journal sensé être destiné à un public francophone et qui, de plus, parce qu'il est du Service public, est sensé montrer l'exemple en matière de respect de la langue française ?

Aucune traduction de cette expression n'a été donnée à l'antenne. Comment fait-on, dans ces conditions, pour comprendre ce qui se dit à la télévision ? Doit-on être condamné à avoir un dictionnaire français-anglais à portée de mains lorsqu'on regarde les actualités de France 2 et doit-on culpabiliser d'avoir appris l'allemand, l'espagnol, l'italien, le portugais, le russe, le mandarin ou l'arabe plutôt que l'anglais ?    

Autre constatation : la fin du journal fut marquée par des images du Petit-Travers à la Grande-Motte, près de Montpellier, mais des images accompagnées, comme cela est souvent le cas au JT de 20 heures de France 2, hélas, d'une chanson en anglais. Pourquoi, là encore, le téléspectateur doit-il être soumis à de la chanson en anglais ?

Doit-on culpabiliser d'apprécier la chanson en allemand, en espagnol, en italien, en portugais, en russe, en mandarin, en arabe, sans oublier la chanson en français, bien évidemment, la chanson en français qui devrait être majoritaire sur nos ondes et qui, scandale, est loin de l'être.

Merci au CSA de bien vouloir répondre à mes interrogations et, ce faisant, merci d'apporter des solutions concrètes pour combattre l'anglomanie qui sévit au 20 heures de France 2.

 

Abandon du français chez PSA et Renault, la journaliste de France TWO n'a rien vu !

Mesdames, Messieurs,

Un reportage consacré aux salariés en grève de l'équipementier GM&S, a été diffusé sur France 2, le vendredi 12 mai 2017

Ce reportage décrivait la situation suivante : des travailleurs risquent de se retrouver au chômage parce que les constructeurs automobiles français, Peugeot et Renault, ne font plus de commandes à GM&S.

La question que la journaliste, Anne Guillé-Épée, qui commentait le reportage, aurait dû se poser et qui, malheureusement est restée lettre morte, aurait été de savoir pourquoi les sociétés Peugeot et Renault ne veulent plus faire de commandes chez l'équipementier GM&S.

La journaliste aurait pu faire alors le parallèle entre l'abandon de la langue française par ces grandes entreprises qui préfèrent désormais communiquer dans la langue de Ford que dans celle de leurs ouvriers français et l'abandon de l'entreprise GM&S (Industry ?).

Elle aurait pu s'étonner, ce faisant, que la directeur des pièces détachées chez PSA soit appelé le directeur "Aftermarket", que les entrepôts soient devenus des "Supply chain", qu'il y ait une direction "Make or buy", etc.

Et que dire des publicités de Peugeot et Renault, toutes truffées d'anglais, comme si la langue française devait disparaître avec les emplois en France. 

Bref, délocalisations chez PSA et Renault et abandon de la langue française par ces mêmes sociétés, la journaliste de France 2 aurait tout de même pu faire le parallèle et demandait aux ouvriers en grève ce qu'ils pensaient de tout ça.

Cela dit, est-ce que le CSA pourrait agir au niveau des écoles de journalisme pour que les journalistes qu'elles engendrent ne soient pas tous aseptisés à la langue et la pensée uniques au point de ne parler que de la paille qui touche l'évènement et de ne point voir la poutre qui l'a créé.

 

Un GLOBAL TEACHER PRICE sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Samedi 6 mai 2017, au 20 heures de France 2, lors de la diffusion d'un reportage intitulé "La meilleure prof du monde", j'ai constaté qu'une fois de plus, et comme par hasard, l'anglais a été mis en exergue puisque le professeur en question, était un professeur d'anglais.

Je connais des enseignants qui utilisent la méthode Freinet pour motiver leurs élèves et dynamiser leur travail, et cela donne des résultats extraordinaires. Mais ces enseignants ne passeront jamais, bien évidemment, au JT de France 2, car leur gros "défaut" est de ne pas enseigner l'anglais, la langue prisée des médias et de nos zélites.

Bien évidemment encore, ces enseignants-là ne participeront jamais au GLOBAL TEACHER PRIZE, car, tout simplement, ils ne sont pas assez américanisés pour cela, et ne voudront pas, ou ne pourront pas, en ce sens, remplir leur dossier d'inscription à ce concours, dossier qui doit être rédigé, comme on peut s'y attendre, impérativement en anglais.

Sûr, ce n'est pas le journaliste Emmanuel Blanchet qui commenta le reportage, qui s'est posé des questions sur le caractère obligatoire de l'anglais pour participer au GLOBAL TEACHER PRIZE, caractère qui rend du coup ce concours injuste, puisque, que je sache, tous les professeurs du monde ne sont pas tenus de s'exprimer en anglais ni de connaître cette langue, la diversité linguistique de l'humanité ne se résumant pas - du moins pas encore -, à l'anglais, l'anglais et l'anglais, option anglais !

Si le journaliste Emmanuel Blanchet ne s'est pas intéressé, ou n'a pas voulu s'intéresser, sur le fait anglicisant du GLOBAL TEACHER PRIZE, il ne s'est pas intéressé non plus sur le fait qu'il existait un équivalent français afin d'éviter d'employer le terme "mail" pour désigner ce qui, en bon français, devrait se nommer COURRIEL.

En effet, force a été de constater qu'Emmanuel Blanchet a employé à un moment donné dans le reportage, le mot "mail" dans son sens anglais, ignorant, somme toute, que ce mot signifie "promenade publique", en français et que si l'on veut parler de courrier ou d'adresse électroniques, c'est le terme COURRIEL qu'il faut utiliser, un terme officialisé et accepté par l'Académie française en 2003, voilà bientôt 14 ans !

14 ans que le mot COURRIEL existe pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail", et l'information n'a pas l'air d'avoir encore atteint le cerveau de notre journaliste. Pas étonnant, alors, dans ces conditions, qu'il ne soit pas capable non plus de voir l'injustice linguistique sur laquelle se fonde le GLOBAL TEACHER PRIZE.

Fort de ces tristes constatations, je demande au CSA de faire quelque chose pour déniaiser les journalistes tel Emmanuel Blanchet, les déniaiser notamment sur le fait que l'anglais est une langue impérialiste à tendance hégémonique et qu'il faut en cela éviter de la mettre en exergue, même indirectement, comme cela a été fait à travers ce reportage.

 

le SYNDROME de l'anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

À la fin du journal télévisé de 20 heures sur France 2, le mardi 2 mai 2017, David Pujadas nous a annoncé qu'une pièce de théâtre, intitulée Le Syndrome de l'Écossais, allait être diffusée sur la chaîne, à partir de 20h55.

Le problème que je voudrais soulever ici et dont je demande au CSA de se saisir, c'est que cette pièce, diffusée sur notre télévision du service public, n'était pas exempte d'anglomanies, et cela n'est pas normal.

Ainsi, parmi les acteurs de la pièce, j'ai pu constater que Thierry Lhermitte, à un moment donné, a employé le mot anglais "border line", que Florence Darel nous a dit qu'elle projettait d'aller en Mongolie pour enseigner l'anglais à de jeunes mogols, que Bernard Campan a parlé en anglais au téléphone à un ami à New York.

Tous ces petits détails sont autant de petites publicités subliminales en faveur de l'anglais et ne contribuent pas, loin s'en faut, à favoriser l'ouverture sur les langues étrangères autres que l'anglais et à remplir une des missions de la télévision publique française qui consiste à veiller à l'illustration, à la promotion, à la diffusion et à la défense de la langue française.

Cet exemple, n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, hélas, car je suis tout autant étonné de voir des séries françaises comme Candice Renoir ou Caën, où la chanson en anglais est omniprésente.

Fort de ces constations, je demande au CSA de faire quelque chose pour que le syndrome de l'anglais sournois cesse de contaminer la production artistique française.

 

THINK TANK sur Arte et chansons en anglais sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission "28 Minutes" du jeudi 27 avril 2017, sur Arte, en sous-titrage à l'écran, M. Guillaume Klossa est apparu comme étant le président du "think Tank" EuropaNova.

Mais pourquoi, n'a-t-on pas traduit ce mot anglais "think Tank", par "laboratoire d'idées", en français ?

Et pourquoi, pour la version allemande, n'a-t-on pas traduit "think Tank" par DENKFABRIK, un mot allemand qui, dans l'émission du vendredi 8 juillet 2016, avait été employé pour qualifier la fonction de M. Gaspard Koenig, président du laboratoire d'idée "Génération Libre".

Pourquoi a-t-on pu traduire "think Tank" en allemand, le 8 juillet 2016 et n'a-t-on pas pu le traduire, le 27 avril 2017 ? - Où est la logique dans tout ça ?

Conclusion, cette émission du 27 avril était consacrée à l'Europe, mais, apparemment, hélas, l'Europe qui respecte les langues et les cultures des pays qui la composent, n'était pas au rendez-vous ce soir-là, puisque, pour le coup, le "Think Tank" anglais a effacé le "DenkFabrik" allemand et le "Laboratoires d'idées" français !

Est-ce ainsi que l'Europe doit respecter les langues et les cultures des pays qui la font, est-ce sous le signe de l'anglais pour tous que l'on doit décliner la devise de l'Europe : l'Union dans la diversité ?

Faut-il le dire, tout cela n'est pas normal et cela est d'autant pas normal que Arte est une chaîne publique franco-allemande qui devrait avoir, entre autres missions, celle de veiller à la qualité et au respect des langues respectives des pays qui la financent : l'Allemagne et la France.

Je demande donc aux responsables d'Arte de bien vouloir supprimer le mot anglais "think tank" de leur registre pour le remplacer, côté francophone, par "laboratoire d'idées" et côté germanophone, par "DenkFabrik".

Puisque je suis à dénoncer l'omniprésence de l'anglais sur notre télévision de service public, je signale également qu'il n'ai pas normal de finir la plupart des 20 heures de France 2 sur des images avec un fond sonore en anglais :

- Jeudi 27 avril 2017, David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, lance la fin du journal sur des images de scènes de printemps qui auraient inspiré Monnet, des images avec pour fond musical, une chanson en anglais.

- Mercredi 26 avril 2017, David Pujadas, le journaliste-présentateur du JT, lance la fin du journal sur des images bucoliques du ramassage des jonquilles sur le plateau de Mézenc, en Auvergne, avec pour fond musical une chanson en anglais.

Bref, il serait plus que temps que le CSA intervienne auprès de la Direction d'Arte et de celle de France 2, afin que la politique anglicisante de ces chaînes de télévision publique, cesse au plus vite.

 

BLIND TEST sur France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans l'émission de samedi soir, le 22 avril, une émission qui était consacrée au 50 ans de la Télévision en couleurs et qui était présentée par Michel Drucker et Thomas Thouroude, j'ai constaté que ce dernier avait employé l'expression anglaise BLIND TEST.

Pourquoi Monsieur Thouroude s'est-il cru autorisé à parler anglais à des Français, dans une émission française diffusée en France sur le Service public de la télévision, qui plus est ?

J'ai constaté également que la chanson portant le générique de l'émission, était en anglais. Là encore, pourquoi, dans une émission française diffusée en France sur le Service public de la télévision, ne pas avoir mis une chanson en français pour illustrer le début et la fin de l'émission ?

Croyez-vous qu'en Angleterre ou aux États-Unis d'Amérique, pareille chose se ferait pour le français ?

Enfin, entre cette émission et l'autre qui devait suivre, il y eut un intermède musical, une sorte de publicité pour le nouvel album de Sting, ONE FINE DAY. Nous eûmes droit alors, en plus de la chanson en anglais, à une entrevue en anglais, sous-titrée en français, du chanteur anglais Sting.

Là encore, est-il bien nécessaire de faire de la publicité pour un chanteur anglais, alors que la chanson anglophone est omniprésente sur les ondes de France ? Le rôle de notre télévision de Service public n'est-il pas plutôt, de veiller à l'illustration, à la promotion, à la diffusion et à la défense de la langue française ?

Face à la mollesse de notre télévision publique à vouloir défendre les intérêts de la langue française, je demande au CSA d'intervenir afin que cette mollesse disparaisse et soit remplacée par une conscience francophone assumée.

 

Parce qu'on peut être Français et INTERNATIONAL, remarque à Éric Cornet, de France 3

Mesdames, Messieurs,

Dans le 19/20 de France 3, le jeudi 20 avril 2017, le journaliste, Éric Cornet, qui a commenté le reportage consacré aux coulisses du Festival de Bourges, nous a parlé, à un moment donné, d'artistes français d'une part et d'artistes internationaux de l'autre.

Cette séparation des genres ne me convient pas, car cela tend à dire que ce qui est français ne peut pas être international, et vice versa, alors qu’un chanteur français peut très bien avoir une aura internationale.

Pour le cas, Éric Cornet aurait dû dire « chanteurs français et chanteurs étrangers », car si un chanteur français peut être classé dans « artiste international », il ne peut pas être classé dans « artiste étranger ».

Mine de rien, il y a dans la dérive sémantique d’Éric Cornet, une sorte de bourrage de crane, une sorte de propagande subliminale, qui, ajoutée à d’autres propagandes de ce genre, arrive petit à petit à convaincre les Français que tout ce qu’ils peuvent faire dans leur langue n’est pas, et ne sera jamais INTERNATIONAL.

Comme il n'est pas normal de s'adonner, consciemment ou pas, à un tel décervelage, je demande aux responsables du CSA de bien vouloir intervenir auprès d'Éric Cornet et des journalistesen général, pour les inciter à peser leur mot avant de parler, et pour leur faire remarquer notamment, qu'il y a une différence entre les mots INTERNATIONAL et ÉTRANGER.

 

13 ALLÉGÉ pour 1 LIGHT au 20 heures de France 2. Bravo !

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais lancer un petit bravo pour les journalistes David Pujadas et Catherine Rougerie qui ont employé le terme français ALLÉGÉ au lieu du terme anglais LIGHT.

En effet, aux actualités de 20 heures de France 2, le lundi 17 avril 2017, pour nous présenter un reportage consacré au beurre allégé, David Pujadas, le présentateur du JT,  a prononcé 2 fois le terme "allégé" contre zéro fois en anglais, puis la journaliste, Catherine Rougerie, qui a commenté le reportage, n'a employé, elle, qu'une fois le terme "light" contre 11 fois le terme français "allégé".

13 à 1 pourrait-on dire, s'il s'agissait d'une rencontre sportive, et victoire à la langue française, ce n'est pas rien !

Je ne sais pas si ces deux journalistes ont fait exprès de préférer le terme français au terme anglais, mais, quoi qu'il en soit, j'ai apprécié que le français l'emporte sur l'anglais, car, hélas, cela n'arrive pas souvent au JT de 20 heures de France 2.

Merci aux responsables du CSA, d'aller féliciter ces deux journalistes et, surtout, merci de les encourager à continuer à préférer les termes français au termes anglais.

 

Propagande pour l'anglais précoce au 20 heures de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Au 20 heures de France 2, le vendredi 14 avril 2017, nous eûmes droit, une fois de plus, a un reportage qui a fait la publicité de l'anglais !

Mais tout de même, pourquoi n'y a-t-il jamais de reportages de ce style sur l'immersion en espagnol, en allemand, en italien, en portugais, en russe, qui sont de grandes langues européennes, aussi ?

Pourquoi cette discrimination à l'égard des langues étrangères autres que l'anglais ?

Je sais bien qu'il y a des pressions de partout pour que l'anglais, ou plutôt l'anglo-américain, règne en maître absolu en France et en Europe. Je sais bien que les partisans de la langue de la première puissance militaire et d'espionnage du monde, ont les moyens d'imposer en douceur (dans le divertissement, notamment) cet idiome, mais, tout de même, comment se fait-il qu'il n'y ait personne, ou presque, qui proteste contre cette imposture, cette dictature qui ne dit pas son nom.

Nous sommes en train de tout perdre : nos retraites, notre Sécu, notre code du travail, etc.... et notre langue. La loi El Khomri a instauré l'inversion de la hiérarchie des normes, mais avec la politique actuellement menée qui consiste à mettre de l'anglais partout, ne nous prépare-t-on pas aussi à l'inversion de la hiérarchie des langues, où notre langue ne sera bientôt plus la première en France, mais la seconde après l'anglais ?

L'anglais partout, c'est d'autant plus ridicule qu'avec la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, l'anglais ne fera bientôt plus partie des langues officielles de l'Union européenne, puisque plus aucun pays n'aura l'anglais comme langue officielle : l'Irlande ayant déclaré le gaélique comme langue officielle et Malte, le maltais. Autrement dit, l'hégémonie actuelle de l'anglais au sein des Instances de Bruxelles devra cesser sous peu en vertu des traités qui régissent l'Union.

Cela dit, et au nom de la lutte contre la discrimination, je demande aux responsables du CSA d'exiger auprès de nos chaînes publiques de télévision de ne passer de reportages sur l'anglais que si elles sont capables de diffuser en même temps et en parallèle, un reportage traitant d'une autre langue étrangère.

Cette exigence aura le double mérite : celui d’œuvrer pour une meilleure équité entre les langues étrangères et celui de participer à la préservation de la diversité linguistique.

De plus, cette exigence répondra à l'esprit de l'article 4 de la loi n°94-665, dite loi Toubon qui dit : « Lorsque des inscriptions ou annonces visées, apposées ou faites par des personnes morales de droit public ou des personnes privées exerçant une mission de service public font l'objet de traductions, celles-ci sont au moins au nombre de deux. (...) »

 

MAIL, documents et chanson en anglais au 20 heures de France TWO !

Mesdames, Messieurs,

Dans le journal télévisé de 20 heures de France 2, le mardi 11 avril 2017, j'ai constaté que le journaliste, Anthony Jolly, qui commentait un reportage sur les perturbateurs endocriniens, employait le mot MAIL pour ce qui devrait se dire en français COURRIEL.

En effet, pourquoi employer le mot "mail", dans le sens de courrier électronique, alors qu'en français ce mot signifie une "promenade publique" (où jadis, on jouait au MAILLET !) et que le mot officiel en français pour dire courrier ou adresse électroniques, est COURRIEL ?

De plus, j'ai remarqué que pour les besoins du reportage, des documents de l'Union européenne ont été utilisés et que ces documents présentés à l'écran étaient tous écrits en anglais. Là encore, pourquoi le journaliste qui nous a fait voir ces documents en anglais, n'en a-t-il pas profité pour s'interroger, et nous interroger par la même occasion, sur la présence systématique de l'anglais dès que l'on parle de l'UE ?

Hors sujet, allez-vous me dire ? - Non, vous répondrais-je, car pourquoi, après tout, ne pas faire un parallèle entre pertubateurs endocriniens et perturbateur linguistique, sachant que le tout-anglais est voulu par les tenants d'une politique ultralibérale à l'anglo-américaine, ceux-là mêmes qui n'hésitent pas à polluer nos aliments au nom du profit sans limite et de l'argent-roi ?

Pollution linguistique due à la poltique du tout-anglais et pollution alimentaire due au caractère ultralibéral de l'économie, il y a forcément une corélation. Dommage que le journaliste Anthony Jolly qui commentait le reportage n'ait rien vu de tout ça !

Enfin, je note qu'une fois encore, le journal de 20 heures s'est terminé sur une chanson en anglais, comme s'il était normal de diffuser systématiquement des images de fin de JT sur un fond sonore en anglais. Dans cette affaire, où est le respect des quotas de chansons en français ?  

Décidément, la langue française est bien mal menée aux 20 heures de France 2, qu'attend donc le CSA pour arrêter le massacre ?

 

De l'EMAIL au 20 heures de France TWO !

Le merdredi 5 avril 2017, aux actualités de 20 heures sur France 2, Jacques Cardoze, le journaliste qui commenta le reportage intitulé « État-Unis, les voyageurs sommés de tout dévoiler », a employé le terme anglais E-MAIL, en lieu et place du terme officiel français qui est COURRIEL !

Un comble : le mot anglais est même apparu en incrustation-vidéo sur l'écran.

Bref, le mot français COURRIEL pour remplacer cet anglicisme, n'a pas été employé. Pourquoi ?

Pourtant, notre télévision de Service public n'a-t-elle pas parmi ses missions, celle de veiller à la qualité, à l'illustration, à la promotion et à la défense de la langue française ?

Je rappelle que le mot COURRIEL est le terme officiel français (JO du 20 juin 2003) pour remplacer les anglicismes "mail" et "e-mail", Cela fait donc bientôt 14 ans que le mot COURRIEL existe, dans ces conditions, pourquoi nos journalistes freinent-ils des deux pieds pour ne pas l'employer ?

Force est de constater cependant, que dans le domaine du ballon-rond, lorsqu'il s'est agi de remplacer la DIVISION 1 et 2 par la LIGUE 1 et 2, en moins d'une semaine, les termes nouveaux étaient employés par tous les médias.

Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? Pourquoi, s'agissant du mot COURRIEL, nos journalistes préfèrent-ils les mots anglais "mail" et "e-mail" au terme français ?

Ces constatations faites, je demande au CSA de faire quelque chose pour sensibiliser nos journalistes à plus de respect envers notre langue. Bien serait, par exemple, de les abonner à France terme, afin qu'ils sachent qu'il y a des équivalents français aux mots anglais qui nous submergent.

 

KITCHENETTE et panneau en anglais sur les 20 heures de France TWO ?

Mesdames, Messieurs,

Le lundi 3 avril 2017, aux actualités de 20 heures sur France 2, Margaux Subra-Gomez, dans un reportage consacré à l'aménagement de petits appartements, employa le terme franglais KITCHENETTE pour qualifier une petite cuisine.

Pourquoi, tout simplement, ne pas dire CUISINETTE ? Je sais bien que le terme "kitchenette" est largement employé, mais est-ce une raison pour ne pas essayer de corriger le tir, après tout, la télévision du service public n'a-t-elle pas parmi ses missions celle de veiller à l'illustration, à la promotion et à la défense de la langue française ?

J'ai remarqué également, que le cadreur préposé au reportage, avait fait un gros plan sur un panneau en anglais, présent dans l'appartement : "Welcome in my home, sweet home".

Vu l'anglomanie qui règne sur le 20 heures de France 2, je ne serais pas étonné que cette inscription manuscrite écrite à la craie ait été mise exprès pour les besoins du tournage. Quoi qu'il en soit, était-ce bien utile de filmer ce panneau ? Est-ce bien la mission de France 2, chaîne publique de la télévision française, de contribuer ainsi à faire de la propagande à l'anglais-Roi ?

Je pense que non. Je demande donc aux responsables du CSA chargés de veiller au respect de notre langue dans les médias, de bien vouloir intervenir auprès des journalistes afin de leur rappeler qu'ils doivent servir la langue française, d'abord, plutôt que faire la promotion de l'anglais, toujours.

 




Publié par Régis RAVAT le 24 mars 2017

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Orthographe, corrections : contact.sy@aliceadsl.fr

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