Photo : Les chefs d’État des
pays de l’EAC,
de gauche à droite : Y.Museveni (Ouganda),
M. Kibaki
(Kenya), P. Kagame (Rwanda),
M.J. Kikwete (Tanzanie)
et P. Nkurunziza
(Burundi)
Le français tout comme le swahili sont des langues internationales et leur
adoption est toujours un plus.
M. Ssali a fait savoir ce mardi que la proposition avait été avancée par
le Burundi et la Tanzanie, tous deux membres de la CAE.
Signalons que la CAE est une organisation intergouvernementale régionale
qui regroupe le Rwanda, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et le Burundi,
dont le siège se trouve à Arusha, en Tanzanie.
« Le français est considéré comme une langue importante dans le monde et
la région ne peut l’ignorer », a indiqué M. Ssali, dans un entretien
téléphonique avec l’agence Xinhua.
Depuis leur accession à l’indépendance, le Rwanda et le Burundi utilisent
toujours le français comme leur langue officielle. Pour le Rwanda, après
le génocide des Tutsi en 1994, suivi d’un retour des refugies rwandais
venus de plusieurs pays dont certains sont anglophones, il a fallu
introduire l’anglais en plus du kinyarwanda et du français.
Le swahili, quant à lui, est une langue très répandue dans toutes les
grandes villes des pays membre de la CAE et dans l’Est de la République
Démocratique du Congo (RDC).
« La République démocratique du Congo, pays francophone, a déjà postulé
pour le statut d’observateur au sein de la CAE », a ajouté M. Ssali. La
RDC est également francophone.
« L’idée d’adopter le français comme langue officielle a été initiée par
le président tanzanien, M. Jakaya Kikwete, lors de la 3e Conférence de
l’Afrique de l’Est sur les investissements à Kampala », a rappelé M. Ssali.