Je me pose des questions sur
cette
phrase :
« Je trouve que c´est
un pays qui est absolument
passionnant et je parle la
langue, ce qui est
effectivement important si
l´on veut avoir une relation
d´égal à égal avec un
partenaire étranger.
»
Pas vous ?
N'est-on pas un peu
inférieur à ses
interlocuteurs, quand on
parle leur langue sans en
être locuteur natif ?
Autre citation :
«
Donc, il y a un moment où il
faut arriver à régler les
difficultés et si on veut
les régler, il vaut mieux
avoir quelqu´un qui puisse
faire l´intermédiaire entre
les deux
États, qui parle la
langue et c´est ce que
j´essaie de faire.
»
Comme s'il fallait parler la
langue de l'autre pays en
diplomatie ! Et les
interprètes, alors, ils
servent à quoi ?
Les diplomates doivent-ils
être polyglottes ?
AK
Bruno Le
Maire, secrétaire d'État
aux Affaires européennes
Jeudi 05 mars 2009
Roselyne
Febvre reçoit Bruno Le
Maire, ancien conseiller de
Dominique de Villepin qui
revient sur ses nouvelles
fonctions au sein du
gouvernement et sur les
relations franco-allemandes
face à la crise économique.
(...)
Roselyne FEBVRE.-
Vous parlez couramment
l´allemand, je le disais.
Seriez-vous le Monsieur
rabibochage avec l´Allemagne
quand on sait que les
relations entre Nicolas
Sarkozy et Angela Merkel ne
sont pas forcément au beau
fixe ?
Est-ce que vous mettez de
l´huile dans les rouages
concrètement ?
Comme cela se passe-t-il ?
Bruno LE MAIRE.- Je
mets de l´huile dans les
rouages parce
qu´effectivement, je connais
l´Allemagne. J´aime
l´Allemagne. Je trouve que
c´est un pays qui est
absolument passionnant et je
parle la langue, ce qui est
effectivement important si
l´on veut avoir une relation
d´égal à égal avec un
partenaire étranger.
Roselyne FEBVRE.-
Pourquoi cela ne colle-t-il
pas entre eux ?
Bruno LE MAIRE.- Cela
ne colle pas si mal que
cela, je vais vous dire. Je
crois que le problème n´est
pas entre Nicolas Sarkozy et
Angela Merkel. Je les vois
souvent ensemble. Ils
s´entendent bien ; ils ont
des discussions qui peuvent
être franches parfois parce
qu´il y a des sujets
compliqués à régler. Mais la
question de l´entente
personnelle n´est pas la
vraie question. La vraie
question est que vous avez
deux grands
États, qui sont
les deux plus grands
États de l´Union
européenne, qui ont des
intérêts - des intérêts
économiques, des intérêts
politiques - et ces intérêts
ne sont pas toujours
convergents. Donc, il y a un
moment où il faut arriver à
régler les difficultés et si
on veut les régler, il vaut
mieux avoir quelqu´un qui
puisse faire l´intermédiaire
entre les deux
États, qui
parle la langue et c´est ce
que j´essaie de faire.
(...)
Source : france24.com, le
jeudi 5 mars 2009
Pour voir la vidéo de
l'entretien :
http://www.france24.com/fr/20090305-politiques-bruno-le-maire-secretaire-d-etat-aux-affaires-europeennes