Plainte
à l’Office de la langue française contre IGA
Siège
social au Québec : I
G A Canada ltée La
personne responsable de la diffusion : Denis Risler, le président
de Nova Vision. Site
corporatif : www.sobeys.com
Courriel : sac@iga.net Dimanche
le 14 décembre dernier en soirée, je suis allé à l’épicerie IGA Marché
Vieux Beauport Inc. 771 avenue Royale Beauport G1E1Z1 418-661-9181
418-661-0767. Quelle
ne fut pas ma surprise et ma stupeur d’entendre inséré entre deux
chansons quétaines diffusées à l’intérieur de l’épicerie un
message en anglais ! Ce message que j’ai bien compris, parce que je suis parfaitement bilingue, disait que selon la loi sur les heures d’ouverture , il ne pouvait pas y avoir beaucoup d’employés et que l'on s’excusait des inconvénients… . Je trouve , ce message en anglais, totalement inadmissible ! J’ai toujours vécu à Beauport qui est à 99.999 % Québécois français pure laine. Cela
vient en contravention
aux articles de la Charte de la langue Française En vertu de la Charte de la langue française, toute personne a le droit d'obtenir un produit et de la documentation en français , ainsi que d'être servie et informée en français au Québec. Si tel n'est pas le cas, il est normal de le demander, voire de l'exiger. Lorsque ce droit n'est pas respecté, il est possible de porter plainte à l'Office québécois de la langue française. Titre
I : Le statut de la langue française CHAPITRE
VII 58.
L'affichage public et la publicité commerciale doivent se faire en français. Ils
peuvent également être faits à la fois en français et dans une autre
langue pourvu que le français y figure de façon nettement prédominante. Toutefois,
le gouvernement peut déterminer, par règlement, les lieux, les cas,
les conditions ou les circonstances où l'affichage public et la
publicité commerciale doivent se faire uniquement en français ou
peuvent se faire sans prédominance du français ou uniquement dans une
autre langue. 1977,
c. 5, a. 58; 1983, c. 56, a. 12; 1988, c. 54, a. 1; 1993, c. 40, a. 18. 58.1.
et 58.2. Remplacés. 1988,
c. 54, a. 1; 1993, c. 40, a. 18. 59.
L'article 58 ne s'applique pas à la publicité véhiculée par des
organes d'information diffusant dans une langue autre que le français,
ni aux messages de type religieux, politique, idéologique ou
humanitaire pourvu qu'ils ne soient pas à but lucratif. 1977,
c. 5, a. 59; 1988, c. 54, a 2; 1993, c. 40, a. 19.
http://www.olf.gouv.qc.ca/charte/charte/clflgcomm.html#messages
Titre
II : L'officialisation linguistique, la toponymie et la francisation
CHAPITRE V LA FRANCISATION
DES ENTREPRISES 141.
Les programmes de francisation ont pour but la généralisation de
l'utilisation du français à tous les niveaux de l'entreprise, par : 1o la connaissance de la langue officielle chez les dirigeants, les membres des ordres professionnels et les autres membres du personnel ;2o l'augmentation, s'il y a lieu, à tous les niveaux de l'entreprise, y compris au sein du conseil d'administration, du nombre de personnes ayant une bonne connaissance de la langue française de manière à en assurer l'utilisation généralisée ;3o l'utilisation du français comme langue du travail et des communications internes ;4o l'utilisation du français dans les documents de travail de l'entreprise, notamment dans les manuels et les catalogues ;5o l'utilisation du français dans les communications avec l'Administration, la clientèle, les fournisseurs, le public et les actionnaires sauf, dans ce dernier cas, s'il s'agit d'une société fermée au sens de la Loi sur les valeurs mobilières (chapitre V-1.1) ;6o l'utilisation d'une terminologie française ;7o l'utilisation du français dans l'affichage public et la publicité commerciale ;8o une politique d'embauche, de promotion et de mutation appropriée ;9o
l'utilisation du français dans les technologies de l'information. http://www.olf.gouv.qc.ca/charte/charte/clffrentr.html#utilisation http://www.sciencepresse.qc.ca/kiosquemedias/radiomag.html « …notre radio interne diffuse toute la journée une musique d'ambiance, pas trop variée afin de plaire à l'ensemble de notre clientèle. Cela nous permet aussi de faire de la promotion pour notre marque maison », relève Jean-Claude Lagacé, responsable de la radio interne de Sobeys Québec (IGA). Des promotions aux conseils d'achats, le responsable radio conçoit les messages publicitaires à diffuser. Il s'occupe aussi de l'adhésion des 125 magasins franchisés et de la bonne diffusion de la radio.
Actuellement,
l'ensemble des pharmacies Jean Coutu et la moitié des supermarchés Métro,
des magasins IGA et des Caisses Desjardins, font appel à un service de
radio corporative. Du choix musical aux messages publicitaires, ce
service propose une radio « à la carte ». « Le gérant choisit la peinture de ses murs, l'agencement de ses rayons et de ses îlots de promotion. Avec le service de radio corporative, il peut aussi décider de ce que sa clientèle va entendre », présente Denis Risler, le président de Nova Vision, une entreprise de communication spécialisée dans la radiodiffusion corporative. En l'occurrence, les « studios de production » des magasins IGA, Métro, Jean Coutu et des Caisses Desjardins. Diffuser dans tous les magasins son propre programme permet avant tout de maîtriser la diffusion des publicités. Exit celles de la concurrence ! « On sait que plus de 65% des clients font des achats impulsifs lorsqu'ils pénètrent dans les magasins. Avoir sa radio, cela permet de ne plus diffuser les messages de la concurrence », poursuit Denis Risler. Et de bâtir une ambiance musicale qui colle à la clientèle, du "heavy metal" pour les magasins de jeunes, la musique classique pour le « haut-de-gamme ». Nova Vision s'occupe du volet réalisation.
À
partir des textes, des professionnels enregistrent en studio les différents
messages, mixés ensuite avec la musique d'ambiance pour composer une
grille de programmation. Une fois validé, le programme est adressé au
serveur numérique qui va le diffuser par le biais d'un satellite. Tout
comme Bell Express Vu, l'entreprise utilise le satellite NIMIQ qui
couvre toute l'Amérique du Nord. « S'il y avait un IGA à Los
Angeles, nous pourrions également lui envoyer les émissions », dit
Denis Risler. Côté réception, chaque magasin déploie une antenne parabolique sur son toit et possède un code afin de recevoir la bonne fréquence. C'est en fait là le seul défaut dans la cuirasse de ce service : les erreurs d'encodage. Il est arrivé que le IGA diffuse la radio de la Caisse populaire. Mais la clientèle ne s'est aperçue de rien !… » J’ai rejoint Mme Nancy Champagne et M. Alain Laplante. Ce dernier fut très arrogant, ce montrant très peu compréhensif et peu intéressé à comprendre la situation et à y apporter des correctifs. Il a terminé la conversation rapidement en me disant que cela : « était politique… ». La raison principale invoquée est que c’était pour plaire à une partie de leur clientèle anglophone du Québec… ! Qu’il ne pouvait pas pour l’instant, la technologie ne leur permettant pas, cibler des diffusions uniquement en français.Cela est une honte. Quel à-plat-ventrisme ! Ces pauvres petits anglophones du Québec qui ont passé leur vie ici et qui par conviction politique et par mépris on t toujours refusé d’apprendre un seul mot de français. Il faudrait leur faire plaisir… ? Ce mettre à genoux devant leurs demandes ? Ils sont à peine 14 % au Québec, mais, ils font la loi. Ils ont peur sûrement de perdre leur langue, noyés dans un bain de 300 millions de personnes qui comme eux parlent l’anglais en Amérique du Nord ? Je me suis senti laissé et blessé dans mon âme de Beauportois. Une nouvelle pollution venant de s’immiscer dans nos vies. Sournoise, juste un peu au début, juste un petit message. Ça va être quoi après ? Il ne faut absolument pas laisser passer cela et intervenir sévèrement auprès de ces contrevenants.
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