Une entreprise française (Ixblue) assassine la langue française et François Hollande n'a rien à redire !
Voilà que François Hollande est tout fier de nous présenter une entreprise française prospère qui embauche et qui est à la pointe de la nouvelle technologie, mais une entreprise française qui ne travaille pas pour notre langue puisqu'elle se nomme en anglais "IXBLUE" (CBleu, en français !). Voilà que notre président parle devant un panneau présentant cette entreprise, sans s'offusquer le moins du monde que tout y est écrit en anglais. Et de féliciter son directeur sans jamais évoquer l'anglomanie qui sévit dans les lieux. Cela nous prouve bien, une fois encore, qu'avec sa ministre de l'enseignement Supérieur, Mme Fioraso, qui vient de légaliser l'enseignement EN anglais dans nos universités, et qu'avec son ministre de l'Éducation nationale, M. Peillon, qui a rendu l'apprentissage de l'anglais obligatoire dès le CP, il est à la France francophone (ce n'est plus un pléonasme, hélas), et plus largement, à la Francophonie, ce que le Roundup de Monsanto est à l'herbe libre : un poison.
NT
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Avec Hollande, l'anglais ne prend pas de vacances !
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en allant sur : http://youtu.be/8agQGa39TLw
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Hollande termine sa tournée estivale sur le thème de la compétitivité
En visitant l’entreprise iXBlue, à Marly-Le-Roy, le chef de l'État cherche à promouvoir son action pour muscler la compétitivité et l'innovation des entreprises.
François Hollande a rappelé les mesures prises en faveur des jeunes entreprises innovantes comme le crédit d’impôts innovation qui s’ajoute dorénavant au crédit impôt recherche. - DR
Pour sa dernière sortie estivale avant la rentrée du gouvernement le 19 août, François Hollande s’est rendu à Marly-Le-Roy, dans les Yvelines, et a visité les locaux de l’entreprise iXBlue, société spécialisée dans les technologies d’exploration océanique. L’entreprise n’a pas été choisie au hasard : iXBlue est en effet dans la lignée de l’ambition présidentielle de voir émerger un vivier d’entreprises de taille intermédiaire (ETI), comme c’est le cas en Allemagne qui, grâce à ce type de sociétés, affiche une balance commerciale largement excédentaire. Accompagné de la ministre déléguée aux PLE et à l’Innovation Fleur Pellerin, le chef de l’Etat y a rappelé les mesures déjà annoncées en faveur des jeunes entreprises innovantes comme le crédit d’impôts innovation (CII) qui s’ajoute dorénavant au crédit impôt recherche.
« Le chômage ne prend pas de vacances, la compétitivité non plus, l’innovation pas davantage, nous devons être mobilisés tout au long de l’année », a déclaré François Hollande. « Le seul sujet qui compte aujourd’hui pour les Français, c’est l’emploi et nous devons mettre tous les moyens. Les moyens ont été présentés tout au long de ces déplacements, les emplois d’avenir pour les jeunes, les contrats de génération pour les seniors, les emplois francs ». « Et puis, a-t-il ajouté, j’ai voulu terminer par ce message sur la compétitivité, sur la croissance, parce que s’il n’y a pas d’innovation, s’il n’y a pas de compétitivité des entreprises, il ne peut y avoir de créations durables d’emplois ». « Nous avons la capacité en France d’être à la hauteur en matière de technologie », a-t-il dit insistant comme il l’avait fait lors de ses précédents déplacements sur les « indices », les « signaux » d’une reprise économique.
François Hollande a aussi souligné la mise en place de « dispositifs fiscaux qui encouragent la création, le développement d’entreprises innovantes, les jeunes entreprises innovantes qui verront leur dispositif fiscaux et sociaux favorisés dès la loi de finances (le projet de budget 2014, ndlr) présentée en septembre ». « Nous sommes une nation qui gagne des marchés, une nation qui innove, qui invente, qui investit », a déclaré le chef de l’État pour qui « la France de demain, la France qui sera celle dans 10 ans, elle repose sur l’innovation, la compétitivité, l’investissement, la technologie ».
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